Par
Arthur Frand
Publié le
15 nov. 2025 à 7h48
Nouveauté à Nice. Adresse emblématique à Marseille depuis 23 ans, Le Yen poursuit son développement et a inauguré une nouvelle adresse, ce jeudi 13 novembre 2025, dans la capitale des Alpes-Maritimes. Celle-ci se trouve deux pas de la place Masséna, 54 Boulevard Jean Jaurès. actu Nice, qui avait annoncé cette arrivée en septembre, s’est rendue sur place pour la tester. On vous donne notre ressenti, en vous aiguillant.
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Le restaurant niçois est le quatrième établissement de l’enseigne Le Yen, qui a vu le jour à Marseille et qui s’est depuis développée dans les Bouches-du-Rhône et dans le Var (Grandes Halles de Marseille et Aix-en-Provence, Toulon au printemps 2026).
180 couverts, ouvert 7 jours sur 7
À Nice, le restaurant Le Yen, d’une superficie de 400 mètres carrés, peut accueillir jusqu’à 180 couverts par service, sept jours sur sept. 30 salariés font tourner le restaurant, 13 en cuisine. « Économiquement, il y a un marché. Nous avions envie de tenter notre chance, avec tout notre savoir-faire. L’état d’esprit de la ville correspond parfaitement à la personnalité du Yen », souligne Irfan Lesmana, chef exécutif du Yen.
Le restaurant est idéalement placé, proche du tram. À l’intérieur, l’esthétisme est dans la lignée de l’identité créée à Marseille. La décoration est soignée, relaxante. Parfaite pour s’offrir pour décompresser en milieu ou fin de journée. « On garde l’atmosphère du Yen, très apaisée. Un style aérien avec des éventails, des petits lustres et des couleurs traditionnelles comme le vert carrelé, l’orange », décrit Joyce van Eeckout, directrice du restaurant Le Yen à Nice.
Au Yen à Nice, plusieurs mets sont préparés devant vos yeux. (©Arthur Frand / actu Nice)
Gustativement parlant, celui-ci éveille les papilles et intrigue. Le Yen propose différents mets typiques de la cuisine asiatique, avec une carte très large : Yakitori (brochettes japonaises), Gyozas (raviolis japonais), Ramen (soupe de nouilles japonaises), Harumaki, nems japonais aux légumes, crevettes ou poulet, et Yakisobas (nouilles sautées).
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Des plats originaux aussi, comme le Tigre qui pleure, l’une des recettes signatures de la maison. Il s’agit d’un filet de bœuf black angus, mariné et pimenté à la coriandre et la citronnelle. Du déjà-vu ailleurs oui. Mais ce plat très visuel, coloré et bien travaillé vaut le détour en bouche. Pour la tendreté de la viande et ses épices.
Plusieurs plats du Yen à Nice attirent l’œil une fois l’assiette servie. Avec des fleurs comestibles des Alpes-de-Haute-Provence ici. ©Arthur Frand / actu Nice)
Niveau portefeuille, les prix varient de 7,50 à 30 euros. Une tarification relativement abordable, mais qui oblige à faire des choix. Heureusement, plusieurs plats sont à partager, faits pour « picorer ». Un bon compromis à plusieurs.
Deux mets seulement dépassent les 30 euros : les tentacules de poulpe au gril (33 euros) et le filet black Cod, de la morue noire, au caviar et à la crème de coco (39 euros).
Caviar dans l’assiette, immersion dans la préparation
« Nous avons la même carte qu’à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône à 97 %. Mais il y a quelques exclusivités à Nice pour le moment. Je souhaite travailler et proposer des plats avec du caviar. Il y a énormément de touristes, notamment russes qui adorent cela. Et je sais aussi que ça pleut plaire aux Niçois. Nous faisons de la cuisine japonaise traditionnelle. Je respecte les techniques apprises au Japon, mais je ne m’interdis rien pour les réinventer à ma manière », confie encore Irfan Lesmana, chef exécutif de Yen.
Au Yen, à Nice, le client est immergé. Avant la dégustation ou pendant, il peut apprécier le carré Izakaya. Ce lieu composé d’une plaque de fonte chauffée permet de préparer certaines des spécialités en direct sur le fameux Teppanyaki. Une expérience intéressante pour observer les produits travaillés.
Certaines spécialités sont préparées en direct sur le fameux Teppanyaki, plaque de fonte chauffée. (©Arthur Frand / actu NiceDes classiques et des associations audacieuses
Les amateurs de poisson cru et de viande devraient être conquis. Les possibilités sont nombreuses : tartare de thon ou de saumon, ceviche de daurade, tempura crevette… À en perdre la tête.
Mais le chef exécutif est de bon conseil pour les novices.
Vous pouvez par exemple tester le sushi nigiri de thon. Nous travaillons toute l’année avec du thon de Méditerranée. C’est un produit phare du Yen. Mais aussi la viande black angus et un ramen, soupe de nouilles à la japonaise.
Irfa Lesmana
Chef exécutif du restaurant Le Yen à Nice
Les possibilités ne manquent pas au Yen. (©Arthur Frand / actu Nice)
Au Yen, quelques associations audacieuses de produits orientaux et occidentaux sont à la carte, comme le Yakitori de bœuf au comté, à déguster chaud. Avec des touches locales, comme les fleurs comestibles venues Alpes-de-Haute-Provence. Nous y trouvons aussi un ramen de tempura d’anchois et œuf mollet mariné au soja, accompagné de narutomaki, pensé comme un clin d’œil à la cuisine locale.
Pour les végétariens, il y a aussi le choix. L’Edaname de soja frais est proposé en entrée de gamme (7,50 euros). La soupe miso tofu épinards est aussi un choix validé.
Les desserts aériens du Yen à Nice. (©Arthur Frand / actu Nice)
Les adeptes d’une note sucrée peuvent aussi terminer leur « voyage asiatique » par un dessert. Il faudra tout de même débourser 12 euros, ce qui n’est pas donné. Mais dressage et goût sont au rendez-vous. Osez par exemple le « Kin Nashi », composé d’une ganache chocolat parfumée à la Cardamone, poire caramélisée au saké (boisson alcoolisée japonaise à base de riz), biscuit amende, marmelade de poire et glace caramel-poire.
Restaurant Le Yen, 54 Boulevard Jean Jaurès à Nice. Ouvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 23h30
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