Invité d’Europe 1 Matin Week-end, le député Modem Frédéric Petit, est revenu sur la libération de l’écrivain Boualem Sansal. Si Berlin a bel et bien débloqué la situation, ce n’est en rien un échec pour la France, avance-t-il.

Une libération vue par certains comme un camouflet, voire une « humiliation ». Mercredi, après un an de détention, l’écrivain Boualem Sansal a retrouvé la liberté, et a pu prendre un avion pour Berlin. Car c’est bel et bien l’Allemagne qui a débloqué la situation. 

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« C’est une victoire »

De là à dire que le rôle de Paris a été dérisoire dans la libération du franco-algérien ? « Pour moi, c’est un signe de coopération diplomatique franco-allemande. C’est une victoire », répond dans Europe 1 Matin Week-end, Frédéric Petit, député Modem de la 7ème circonscription des Français établis à l’étranger.

Pour l’édile, ce n’est « absolument pas » un échec de la diplomatie française. « C’était plus facile pour l’Algérie de faire partir un avion pour l’Allemagne, c’est plus neutre que de faire partir un avion pour la France. »