Publié le
15 nov. 2025 à 11h00
C’est un restaurant très couru et pourtant, peu visible. Presque caché à l’entrée des Minimes. Il faut le deviner dans cet immeuble d’habitation. Car oui, c’est bien dans un cadre atypique (un ancien appartement remodelé en salle à manger et à boire) que le restaurant Les Planeurs a acquis avec les années une solide réputation. En grande partie grâce à son chef japonais, Katsu Nakanishi. Surprise : ce féru de cuisine française a quitté l’aventure en début d’année. Le voilà désormais à la tête d’un nouveau restaurant, l’Octave, rue Agathoise, entre la Gare Matabiau et Jeanne d’Arc.
Viande mijotée et gibier
C’est forcément avec beaucoup d’envie que la pause déjeuner s’est annoncée dans cette grande salle fraîchement retapée, dominée par un joli comptoir marbré ouvert sur la cuisine. Idéal point de vue pour suivre attentivement le chef jouer des fourneaux en soliste appliqué. Avec l’espoir d’y retrouver son style si singulier, très à l’aise avec le végétal.
Pourtant, sur l’ardoise, peu de légumes. C’est même tout l’inverse, avec des viandes mijotées et du gibier en majesté (pas déplaisant pour autant). Quant aux accompagnements, invisibles (il me faudra demander des précisions avant de passer commande).
Une sauce follement nappante

L’Octave est ouvert en semaine, midi et soir (sauf le mercredi midi) (©L.M.M.)
Partons malgré tout sur une note verdoyante en entrée : salade verte, endives, haricots verts (les oignons rouges annoncés s’étant finalement fait la male). Et surtout, une montagne de parmesan pour cette association très surprenante, qui matche parfaitement. Un peu d’attente avant de dévisager le plat : une estouffade de sanglier.
Comme une daube, avec une cuisson lente pour attendrir la viande, accueillante et vraie star de l’assiette. Sans oublier la sauce, corsée et follement nappante. Pas téméraire pour un sou, il m’a fallu fouiller pour trouver, bien dissimulés sous les feuilles de chou kale, quelques lentilles et du céleri rave en brunoise.
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Un dessert coup de cœur !

Texture magique sur ce dessert chocolaté ! ©L.M.M.
En dessert, immense coup de cœur pour ce chocolat texturé, d’une puissance assumée.
À l’arrivée, une note plutôt très élevée pour un déjeuner (38 euros pour entrée/plat/dessert), faute de menu proposé le midi (comme le soir d’ailleurs). Espérons qu’il arrivera rapidement, pour s’accorder davantage avec cette partition pleine de promesses.
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