Après Nicolas Matt, vice-président de la CEA (élu Renaissance) qui a fait part de son choix de soutenir la candidature de Jean-Philippe Vetter (LR) le 20 septembre dernier, deux autres élues du bloc central (ou apparenté) ont décidé de rejoindre sa «  dynamique d’union  ». Il s’agit d’Anne Reymann (Horizons), élue en binôme avec Nicolas Matt au conseil d’Alsace dans le canton 5 (Esplanade, Orangerie/Forêt-Noire, Krutenau, Port du Rhin), et d’Anne Tenenbaum, élue avec Jean-Philippe Vetter dans le canton 4 (Cité de l’Ill, Robertsau, Contades, Neustadt).

Les deux élues d’Alsace sont en charge de délégations qui les placent « au plus près des réalités quotidiennes des habitants », écrivent-elles dans un communiqué. Anne Tenenbaum est déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes, tandis qu’Anne Reymann porte les sujets de politique de la ville, notamment la cohésion urbaine et la solidarité. Elles siègent également, rappellent-elles, dans les conseils de famille, « instances essentielles qui assurent la protection de l’enfance ».

Deux parcours de proximité

Le parcours politique d’Anne Reymann est « nourri d’une histoire familiale » et marquée son père, Marc Reymann, ancien élu et adjoint au maire de Strasbourg, puis député de la 2 e circonscription entre 1986 et 2007. Elle entend poursuivre son engagement politique autour des mêmes valeurs de « franchise, courage dans la défense des dossiers, culture du dialogue respectueux et du débat républicain ».

Anne Tenenbaum, quant à elle, incarne un parcours « marqué par le terrain ». Longtemps commerçante au centre-ville, avant de devenir formatrice auprès de publics en réinsertion, elle indique « connaî(tre) les défis de l’attractivité d’une ville, de la vitalité économique et de la diversité qui fait la richesse d’un territoire », et promeut « ce qui unit plutôt que ce qui divise ».

Depuis 2021, durant leur mandat, elles perçoivent « chaque jour la lassitude, l’inquiétude et le besoin de solutions immédiates » chez les Strasbourgeois. Au fil de leurs rencontres, elles ont « identifié les attentes » des habitants : « Plus de lisibilité, plus de sécurité, une attention aux personnes âgées, aux acteurs économiques et associatifs, et une prise en compte des besoins des plus vulnérables ».

« Préparer une alternance crédible »

Pour elles, « le dialogue démocratique et la recherche de solutions pragmatiques priment sur les logiques partisanes ». D’où leur souhait de rejoindre la « démarche d’union » de Jean-Philippe Vetter pour « préparer une alternance crédible ». Face à une municipalité dont elles jugent le bilan « préoccupant », les conseillères estiment qu’« un second mandat serait difficilement supportable ».

Elles saluent d’ailleurs le travail mené en commun par les groupes d’opposition au conseil municipal qui ont travaillé ensemble, « preuve qu’une collaboration constructive au-delà des clivages politiciens est non seulement possible, mais nécessaire ». Il s’agit, indiquent-elles, de « restaurer la confiance, redonner à Strasbourg une direction claire et construire un projet qui rassemble ».