L’art contemporain est souvent sujet à interprétation. Les installations artistiques éphémères en centre-ville n’échappent pas à la règle bien au contraire. Après le « Kermitt » géant, place Vendôme à Paris, voici le 2e épisode de la polémique « étendage à Lyon » de la Place Bellecour.
« Je suis place Bellecour où les Lyonnais ont décidé d’y faire sécher leurs draps. Je sais que Lyon c’est la capitale des draps, du textile, des Canuts, la soie… Mais quand même faire ça devant Louis XIV (une statue du souverain y règne), je ne sais pas… Il y a un truc qui burne ! », ironise le comédien, également passionné d’histoire et de patrimoine, qui s’interroge en légende : « Qui fait sécher ses draps ? »
Cette vidéo de quelques secondes, où il se filme, est déjà très virale sur le réseau social Instagram. Elle a été vue plus de 560 000 fois en 24 heures.
L’animateur de RTL, moque en réalité l’œuvre artistique Tissage urbain de la place Bellecour installée cet été et qui depuis fait polémique notamment en raison de son coût : la mairie écologiste ― très critiquée par les élus d’opposition qui dénoncent une gabegie d’argent public ― a investi 1,5 million d’euros dans le projet. L’installation, constituée de voilages (un clin d’œil aux métiers à tisser des canuts) de couleur jaune — orange, tenue par des câbles métalliques fixés sur des arches en bois, est en cours d’aménagement.
Jean-Michel Aulas en profite pour relancer la polémique
« Alors non les Lyonnais n’ont pas décidé, mais la mairie a décidé pour eux et croyez-moi un très grand nombre de Lyonnais et gens de la banlieue de Lyon détestent ça et ça a surtout coûté extrêmement cher pour rien de tout », commente ainsi un abonné de Lorànt Deutsch, l’auteur du « Métronome » sur son compte Instagram. Une pierre dans le jardin de la municipalité écologiste actuellement en pleine course à sa réélection.
Une aubaine pour l’opposition incarnée par Jean-Michel Aulas. Ce court « post Insta » a été opportunément relayé par le candidat aux municipales jamais avare d’une amabilité adressée à son adversaire pour l’échéance de mars 2026, le maire écologiste sortant Grégory Doucet. « Si seulement il n’y avait que ça », a ironisé l’ancien patron de l’OL.