Par
Arthur Frand
Publié le
16 nov. 2025 à 8h14
C’est un problème identifié mais qui continue d’agacer les passagers. Au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Nice Côte d’Azur (Alpes-Maritimes), les retards sont devenus une habitude sur une grande partie des vols. Des retards qui vont de 15 minutes à plusieurs heures parfois. Au niveau national, l’aéroport niçois figure parmi les plus mauvais élèves en la matière en 2025.
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L’aéroport de Nice Côte d’Azur est le deuxième aéroport qui enregistre le plus de retards, au départ des vols selon un classement de la société Flightright, spécialisée dans l’indemnisation des passagers victimes de perturbations. Derrière l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.
38 % des vols retardés au départ à Nice
Selon Flightright, 21 018 vols ne sont partis à l’heure au départ sur 55 275 vols comptabilisés entre le 1er janvier et le 27 octobre 2025. Soit 38 % des vols retardés (contre 39 % pour Paris CDG). À titre de comparaison, l’aéroport de Marseille n’enregistre que 29 % de vols retardés.
Cette augmentation des retards s’est généralisée dans l’Hexagone. Selon Flightright, depuis le début de l’année, en moyenne plus de 30 % des vols sont retardés dans les principaux aéroports français. Une tendance stable sur les trois dernières années, mais qui affecte les usagers.
L’aéroport où il y a eu le plus de vols annulés en 2025
Outre les retards, selon Flightright, c’est à l’aéroport Nice Côte d’Azur qu’il y a eu le plus de vols purement et simplement annulés en 2025 : 709 sur 55 275 vols, soit 1,28 % de vols annulés. L’aéroport Paris CDG en comptabilise 0,96 %.
Pour analyser le trafic aérien, Flightright explique recenser les vols annulés et retardés dès 15 minutes à l’arrivée, un seuil à partir duquel les correspondances peuvent être compromises. Si ce retard excède les 3 heures à destination alors les voyageurs peuvent demander une indemnisation comprise entre 250 et 600 €. La société aide alors les passagers à obtenir une indemnisation.
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En réponse à ces retards répétés, Franck Goldnadel avait déclaré, en octobre 2025, que « l’aéroport de Nice était le plus maltraité », ciblant directement ciblé le contrôle aérien. « L’immense majorité des retards est due au contrôle aérien, piloté depuis Aix-en-Provence », a assuré le président de l’aéroport de Nice. Un manque réel de contrôleurs aériens était avancé.
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