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Rédaction Actu
Publié le
16 nov. 2025 à 7h37
; mis à jour le 16 nov. 2025 à 8h08
Originaire de Toulouse, le Français Camilo Castro, détenu au Venezuela depuis fin juin 2025, a été libéré, a annoncé Emmanuel Macron sur le réseau social X, ce dimanche 16 novembre 2025.
« Camilo Castro est libre. Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération », a indiqué le chef de l’État français, assurant que « la France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sang-froid ».
Une famille sans nouvelle, sauf un message audio
Camilo Castro, professeur de yoga de 41 ans, avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside. Il s’y était rendu pour renouveler son visa de séjour colombien arrivé à échéance, avait expliqué en août sa famille.
Mi-septembre, sa mère confiait n’avoir plus eu de nouvelles de lui, à l’exception d’un message audio reçu fin juillet, dans lequel Camilo Castro avait « appelé au secours ».
Selon des recherches de ses proches et Amnesty international, il était détenu par les autorités vénézuéliennes.
« Usé et fatigué »
En octobre dernier, il avait reçu une visite consulaire qui avait permis d’en savoir plus sur son état de santé dégradé par les conditions de détention.
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Il était « usé et fatigué par la longueur de la détention, l’isolement et l’inaction ». Si Camilo a indiqué ne pas avoir subi de sévice, son état de santé n’est pour autant pas optimum. Son état physique se dégrade en effet, en lien avec un pneumothorax dont il a souffert il y a une vingtaine d’années.
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Politique « de disparitions forcées »
Dans un rapport publié mi-juillet, Amnesty International avait dénoncé la politique de « disparitions forcées » menée depuis la réélection du président vénézuélien Nicolas Maduro contre des opposants et des ressortissants étrangers.
« Les autorités vénézuéliennes semblent utiliser cette pratique pour justifier leurs récits sur les ‘conspirations étrangères’ et comme monnaie d’échange dans les négociations avec d’autres pays », avait accusé l’ONG de défense des droits humains.
Avec AFP
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