Le député des Bouches-du-Rhône a été officiellement investi par La France insoumise pour être la tête de liste du parti de gauche radicale aux élections municipales à Marseille.

Le député des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a été officiellement investi par La France insoumise pour être la tête de liste du parti de gauche radicale aux élections municipales à Marseille, a-t-il annoncé dimanche à l’AFP.

«Je souhaite ramener le peuple au pouvoir et ne pas laisser Marseille aux magouilleurs qui font du favoritisme et du clientélisme comme la ville a toujours connu», a déclaré l’élu des quartiers Nord de la deuxième ville de France.


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Le «Printemps marseillais», coalition de gauche menée par l’actuel maire de Marseille Benoît Payan (ex-PS), «devait être la rupture avec le système de droite alors qu’en réalité ils cogèrent la ville ensemble», a dénoncé l’Insoumis en référence à la métropole Aix-Marseille-Provence, dirigée par la divers droite Martine Vassal, elle aussi candidate aux municipales.

Une candidature autonome

À Marseille, deuxième ville de France, LFI présente une candidature autonome comme à Lyon et Paris où Sophia Chikirou mènera la liste insoumise. «Nous ne fermerons pas la porte au second tour à une union des gauches», a toutefois précisé Sébastien Delogu qui bénéficie du ralliement de Sébastien Barles, adjoint au maire en charge de la transition énergétique et de son mouvement écolo-citoyen Vaï ainsi que du parti du député apparenté LFI Aymeric Caron, la Révolution écologique pour le vivant (REV).

Le maire sortant Benoît Payan (divers gauche) n’a pas encore officialisé sa candidature mais devrait rassembler communistes, socialistes et une partie des écologistes. La liste de Sébastien Delogu comportera «des gens engagés pour Marseille» et son programme pour Marseille, présenté ultérieurement, sera axé autour du logement, de la santé et de l’urgence écologique.

De l’autre côté de l’échiquier politique

La droite et le centre partent unis autour de Martine Vassal qui a obtenu le soutien des Républicains, d’Horizons et tout récemment du parti présidentiel Renaissance. À l’extrême droite, c’est Franck Allisio (Rassemblement national) qui est candidat, avec le soutien désormais du sénateur Stéphane Ravier, qui avait un temps rallié Éric Zemmour et son parti Reconquête.

M. Delogu se dit à ce sujet «très serein sur le fait que Marseille est antiraciste, antifasciste et que Marseille se réveillera pour faire exprimer la voix du peuple et que l’extrême droite n’arrivera pas au pouvoir».