Par

Thomas Blanc

Publié le

16 nov. 2025 à 18h02

Le parc de l’Orangerie va connaître de nombreux travaux dans les dix prochaines années. Parmi les cinq ambitions affichées pour « respecter les enjeux climatiques et la protection du parc », comme le souligne Suzanne Brolly, adjointe à la maire de Strasbourg en charge de l’entretien et la gestion domaniale des espaces verts et naturels urbains, figure « un parc favorable à la biodiversité ».

Pour cela, la Ville restructure la mini-ferme et l’ancien zoo du plus grand parc de Strasbourg, sous l’appellation l’Arche de l’Orangerie. Les animaux y feront très prochainement leur retour dans différents espaces.

Des poules, lapins, cochons d’Inde au sein de l’Arche de l’Orangerie

C’est Laura Majchrzak, chargée de la coordination du projet de l’Arche de l’Orangerie au sein de l’association Sine (Strasbourg Initiation Nature Environnement), qui emploie le terme de « maison de retraite pour animaux de laboratoire ».

Elle décrit ainsi un endroit qui prendra place au sein de la nouvelle Arche de l’Orangerie et dont le nom exact est Maison d’initiation au comportement animal de l’Orangerie (Micado). Elle accueillera des poules, lapins, cochons d’Inde, rats et cochons nains afin de les observer pour mieux comprendre leurs comportements et besoins. La livraison des travaux est prévue pour février 2026.

Les visiteurs seront tenus à distance

Une zone de quiétude sera mise en place, autour de l’Arche de l’Orangerie, dans le but de ne pas perturber les animaux. Elle prendra place autour de la Micado mais aussi du futur centre de soins pour la faune sauvage, qui ouvrira à un horizon plus lointain, en début d’année 2028. Des grilles empêcheront les visiteurs de s’approcher trop près des animaux.

« Nous pourrons observer les animaux grâce à des webcams sans leur infliger le stress de pour notre présence », indique Eva Petrescu, animatrice, médiatrice et soigneuse pour la faune sauvage en détresse à la LPO (Ligue de protection des oiseaux), également engagé dans le projet.

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