Le Comité international d’Auschwitz comme le ministre allemand des Affaires étrangères s’étaient indignés de cette mise sous le marteau d’objets aussi personnels et chargés d’Histoire que des lettres écrites dans des camps de concentration, des documents reprenant des noms de victimes ou une étoile de David « visiblement portée » du camp de concentration de Buchenwald. Le comité avait dès lors appelé les responsables de la maison de vente à la « décence » en demandant l’annulation de l’événement. De son côté, le ministre Johann Wadephul avait qualifié de « répugnante » toute tentative de se faire de l’argent sur le dos des victimes du génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.