Deux processus liés à la mémoire

Dans un document de synthèse publié le 5 novembre dernier sur ScienceDaily, les auteurs de l’étude expliquent avoir travaillé sur deux processus liés à la mémoire. Tout d’abord, ils ont réduit une activité moléculaire précise, la K63 polyubiquitination, dans l’hippocampe. Pour rappel, cette zone du cerveau joue un rôle central dans l’apprentissage. Cela aurait déjà suffi à améliorer la mémoire des animaux.

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Ensuite, ils se sont intéressés à un gène clé avec l’IGF2 qui est connu pour aider le cerveau à former et consolider les souvenirs. Particularité : ce gène ne fonctionne qu’à partir d’une seule copie héritée d’un parent, ce qui le rend plus fragile. Avec l’âge, cette copie a tendance à s’éteindre à cause de petites marques chimiques qui s’accumulent sur l’ADN.

Grâce à un outil CRISPR très précis (CRISPR-dCas9), les chercheurs ont pu retirer ces marques et « réveiller » le gène. Le résultat est bluffant avec une vraie amélioration des capacités de mémoire chez les rats âgés.

Une volonté de freiner Alzheimer

Ces travaux donnent l’espoir que certaines causes du déclin cognitif ne seraient pas irréversibles. En ciblant les bons mécanismes biologiques, il serait possible d’atténuer, voire de corriger, certains effets du vieillissement. Une piste particulièrement encourageante dans le contexte de la maladie d’Alzheimer, où les problèmes de mémoire deviennent anormalement prononcés.

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