Sur les hauteurs de Brabois à Vandœuvre-lès-Nancy, il existe une prison médicale, l’unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) du CHRU de Nancy. Ouverte en 2004 et unique dans le Grand Est, elle a été la première structure de ce type à voir le jour en France.

Avec une équipe médicale d’une quinzaine d’infirmiers, des aides-soignants et six médecins, dont un chef de service, l’établissement dispose de 17 lits et accueille dix patients par jour.

En octobre 2013, cette prison à l’abri des regards a accueilli dans ses murs le tueur en série Émile Louis, dit « le boucher de l’Yonne ».

Il avait été condamné pour atteintes sexuelles sur mineures en 1983 (quatre ans de prison) et en 1989 (cinq ans de prison). En mars 2004, il a de nouveau été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour viol et torture sur son épouse et sa belle-fille.

Au centre de « l’affaire des disparues de l’Yonne », il a été condamné par la cour d’assises de l’Yonne à la réclusion criminelle à perpétuité en novembre 2004.

Emprisonné à la maison centrale d’Ensisheim, Émile Louis avait été transféré vers l’unité sécurisée de Vandœuvre-lès-Nancy en raison de troubles neurologiques le 14 octobre 2013 avant d’y mourir quelques jours plus tard, le 20 octobre 2013 à l’âge de 79 ans.