Par

Solène Lavenu

Publié le

16 nov. 2025 à 18h00

Elle est désormais surveillée nuit et jour. La station-service du centre E. Leclerc située à Agneaux (Manche), a subi un acte de vandalisme dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 novembre 2025.

« Quatre personnes cagoulées sont venues à pied mettre de la mousse expansive dans tous les monnayeurs de la dizaine de bornes à essence de la station. Il était à peu près 1 heure du matin, nous voyons les malfrats opérer sur les vidéos », détaille le vigile. Le paiement par carte bancaire devenait alors impossible dans la station-service.

Plus d’attente pour les usagers

Un problème très rapidement résolu, en petite partie. Dès samedi après-midi, trois bornes avaient été réparées, leur monnayeur complètement changé, et pouvaient de nouveau accueillir la clientèle dans des conditions normales d’utilisation. Les autres bornes, pour le moment encore inaccessibles, restent cependant utilisables si « le paiement s’effectue en liquide », détaillent les affiches placées sur chaque borne par la direction.

« Finalement, ce sont encore les utilisateurs qui sont pénalisés. Il y a simplement plus d’attente. Pour faire son plein, il faut être patient », résume encore le vigile.

Une action signée Zorro

Selon nos confrères de Ouest France Saint-Lô, qui ont reçu un courrier dans la boîte aux lettres de leur rédaction, l’action a été revendiquée par un groupe baptisé « Zorro saint-lois ». Elle visait à « mettre un grain de sable dans la machine de la grande distribution », que le communiqué de presse accuse de mépris « pour l’agriculture et les consommateurs. » E. Leclerc, lui, était particulièrement ciblé pour « participer aux inégalités salariales ».

Quant au choix de la station essence, il se justifie, toujours selon la lettre adressée à la rédaction de Ouest France, parce qu’il soulève « la problématique écologique. La combustion des énergies fossiles fait plusieurs millions de morts chaque année. »

Vidéos : en ce moment sur Actu

Le groupe Zorro saint-lois s’était par ailleurs déjà manifesté avec des collages d’affiches. Une plainte doit être déposée par l’enseigne de grande distribution. Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d’euros.

Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.