Maya Lauqué à la tête de «Télématin» lundi 17 novembre 2025.
Capture d’écran / France 2
VIDÉO – La matinale la plus regardée de France a connu quelques perturbations ce lundi matin. Conséquence : la présentatrice était séparée de son co-animateur Damien Thévenot.
La musique du générique Don’t stop me now du groupe Queen (traduit par «Ne m’arrête pas maintenant» en français, NDLR.) n’a jamais aussi bien porté son nom. Télématin , l’émission d’information qui invite les téléspectateurs à «commencer leur journée avec douceur», a rencontré des perturbations ce lundi 17 novembre sur France 2 en raison d’un mouvement social.
La présentatrice Maya Laqué était fidèle à son poste, D7S 6h30, mais sans son acolyte Damien Thévenot et dans un plateau différent, plus étroit qu’à l’accoutumée. D’ailleurs, après avoir dit bonjour aux fidèles de la quotidienne, la journaliste de 46 ans a averti que l’émission allait être «particulière» ce matin en raison d’une grève qui concerne une partie de l’équipe de France Télévisions.
Malgré tout, l’émission a continué de tourner avec ses rubriques familières : «Vous allez, malgré tout, retrouver vos rendez-vous habituels : l’économie avec Axel de Tarlé , le sport avec Cédric Dandeville , les bonnes nouvelles avec Camille Dahan. (…) Pour l’instant on va faire un premier point sur l’info à 6h30 avec Chloé Tixier», a introduit Maya Laqué avant le coup d’envoi.
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Après avoir présenté ses excuses, l’animatrice a ensuite annoncé que la seconde partie de l’émission, à 8h20, serait présentée par son collègue Damien Thévenot. Exceptionnellement, les co-animateurs se sont ainsi réparti et partagé les 3h30 d’émission. Le plateau étant trop petit pour accueillir deux animateurs.
«Télématin» n’en est pas à sa première perturbation. Les 18 septembre et 2 octobre derniers, certains employés de France Télévisions avaient déjà participé à un mouvement de grève pour dénoncer les coupes budgétaires importantes à venir : «Le projet de budget 2026 qui reste dans les tuyaux des ministères prévoit toujours une coupe supplémentaire de 65 millions d’euros pour France Télévisions», avait estimé le Syndicat national des journalistes dans le préavis de grève du 2 octobre 2025. Pour cette grève du 17 novembre, aucune raison officielle n’a encore été communiquée.