ENTRETIEN – «Le char reste un outil militaire important en haute intensité sur lequel la plupart des pays font le choix d’investir, faute de solution plus pertinente ou adaptée», analyse Léo Péria-Peigné, chercheur à l’Ifri dans une note à paraître lundi.

Avant de pénétrer en Ukraine, l’armée russe disposait de vastes arsenaux de chars hérités de l’ère soviétique. Mais les pertes ont été telles qu’ils semblaient avoir déserté le champ de bataille. Certains observateurs prédisaient sa disparition. Une obsolescence annoncée que nuance Léo Péria-Peigné dans une étude publiée ce lundi : Char de combat : Obsolescence ou renaissance ?

Léo Péria-Peigné est chercheur au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et spécialiste des armements. 

LE FIGARO.- Selon le site Oryx , la Russie aurait perdu plus de 4000 chars de combat depuis le début de l’invasion, un nombre inédit depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelles en sont les causes principales ?

LE FIGARO.- Plusieurs tendances se dégagent. D’abord, le combat «char contre char» reste très rare et concerne dès 2022 moins de 5% des pertes. La plupart de celles-ci sont causées par l’artillerie, les mines et les armes antichars, le plus…

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