Lors de son inter­view accordée à la Gazzetta dello Sport, Boris Becker a donné son avis sur la rela­tion très chaleu­reuse qui unit Carlos Alcaraz et Jannik Sinner.

« À notre époque, nous n’étions pas amis. Cela n’exis­tait tout simple­ment pas. Imaginez‐moi ami avec McEnroe ou Lendl… impos­sible. (Rires, ndlr) Je m’en­ten­dais bien avec Stefan Edberg, je l’es­ti­mais beau­coup, mais ce n’était pas comme aujourd’hui. À mon avis, le thème de l’amitié entre rivaux a changé avec Federer et Nadal. Ce sont eux qui ont trans­formé la façon dont deux grands adver­saires se comportent l’un envers l’autre, et c’était une bonne chose : un excellent exemple pour les jeunes. Je trouve formi­dable que Sinner et Alcaraz aient cette alchimie en dehors du court : on sent qu’ils se respectent beau­coup, qu’ils s’ap­pré­cient, qu’ils n’ont aucun problème à faire des choses ensemble. Et pour­tant, sur le court, ils sont des rivaux féroces. C’est un modèle positif pour la nouvelle génération. »