Claire, une femme âgée de 99 ans, a attendu pendant 64 heures aux urgences du CHU de Rouen qu’un lit d’hospitalisation se libère en octobre. Sa petite-fille témoigne, et dénonce le manque de moyens et de personnels à l’hôpital public.
Soixante-quatre heures sur un brancard, dans un box, aux urgences du CHU de Rouen. C’est ce qu’a vécu Claire, 99 ans, il y a un mois, le week-end du 18 octobre 2025. La personne âgée avait du mal à respirer le vendredi soir. Le SAMU l’a emmenée aux urgences vers 21h30, elle y est restée jusqu’au lundi midi. Elle a été alors transférée en début d’après-midi dans le service soins de suite et de réadaptation, SSR, à Bois-Guillaume, un service du CHU de Rouen. Claire est restée hospitalisée un peu plus d’une semaine, elle a pu rentrer chez elle le mardi 28 octobre.
La quasi-centenaire a eu un OAP, un œdème aigu du poumon. Le diagnostic a été réalisé assez rapidement le vendredi soir aux urgences, elle a été mise sous oxygène, sous perfusion. Mais le plus long, ça a été l’attente pour avoir un lit d’hospitalisation. Sa petite fille Aline a raconté cette histoire dans une longue publication sur Facebook, partagée près de 1.000 fois.
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Aline, infirmière de profession, et sa mère, se sont relayées auprès de la dame âgée. Aline a même aidé le personnel du CHU à changer sa grand-mère, elle a apporté ses repas, l’a fait manger et lui a massé les jambes, car des rougeurs commençaient à apparaitre faute de lit adapté et de pouvoir bouger.
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Cette histoire, c’est un exemple parmi tant d’autres, ce n’est pas un cas isolé, regrette Urielle Piednoël, aide-soignante, représentante du personnel pour le syndicat UNSA. Elle a vu la publication Facebook d’Aline et l’a contactée.
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Contacté, le CHU de Rouen juge cette histoire « regrettable », et explique que la situation était « exceptionnellement tendue aux urgences » ce week-end-là, avec plus de 250 passages en 24 heures contre environ 200 pour 24h habituellement. Beaucoup de ces patients devaient être hospitalisés, mais sans place disponible, car il y avait aussi eu moins de sorties que prévu.
L’UNSA demande de son côté à l’agence régionale de santé de Normandie plus de moyens : plus de lits d’hospitalisation et plus de personnels pour prendre en charge les patients. Claire, elle, est fatiguée et se remet doucement de son hospitalisation.
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