Il est le troisième membre de l’équipe strasbourgeoise victorieuse de la Coupe de France 1966 à avoir rendu son dernier souffle cette année. Après Denis Devaux en janvier et Raymond Stieber cet été, Gérard Hausser s’en est allé samedi, emporté par une longue maladie.
Dans la grande histoire du Racing, l’ailier gauche tient une place de premier choix, à la fois pour sa fidélité au club – il est le cinquième joueur le plus capé avec 350 matches – et son nombre de buts.
« C’était mon idole, dit Albert Gemmrich (70 ans), autre canonnier de la “maison bleue” qui avait en quelque sorte pris le relais de Hausser au mitan des années 1970. Comme j’évoluais au même poste que lui, je l’observais beaucoup quand j’étais jeune. Il était ambidextre au niveau des pieds, c’était un joueur complet. »
Des parties endiablées avec Gress, Stieber ou Merschel
Né le 28 octobre 1941, le petit Gérard, dit “Scherres”, apprend le foot dans la cour de récré et au bas de son immeuble, à deux pas de l’Ancienne…