DÉCRYPTAGE – Les capitaux des nouveaux tycoons s’avèrent précieux pour renforcer l’ancrage français ou européen d’entreprises tricolores emblématiques.
C’est la conséquence seconde d’une opération principalement motivée par des considérations stratégiques. Mais elle n’en est pas moins significative : Daniel Kretinsky, l’investisseur tchèque, devient, avec 4,1 % du capital, le troisième actionnaire de TotalEnergies, derrière les salariés du groupe et l’incontournable gestionnaire américain BlackRock.
« Accueillir un actionnaire européen de long terme a de la valeur pour notre entreprise », a expliqué lundi le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné. L’arrivée d’EPH, dont Daniel Kretinsky a le contrôle majoritaire, provoquera en effet, quand elle sera bouclée, un retour de balancier dans le capital de la compagnie pétrolière française. Les investisseurs institutionnels américains vont repasser sous la barre des 50 % qu’ils ont franchie en 2025. Le centre de gravité de TotalEnergies redevient un peu plus européen, ce qui n’est pas neutre à quelques jours de la cotation de son action à la Bourse de New York, à partir du 8 décembre…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Black Friday
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà abonné ?
Connectez-vous