Depuis le mois de février dernier, marqué par le déploiement d’un commissariat mobile en journée et de patrouilles renforcées au cours des heures de nuit, le quartier Saint-Bruno, bastion historique du trafic de stupéfiants et de cigarettes dans l’agglomération grenobloise, faisait moins parler de lui : après deux fusillades les 5 et 6 février, les armes s’étaient tues.
Certes, “business as usual”, les affaires illégales se poursuivaient dans un savant jeu de cache-cache avec les forces de l’ordre : guetteurs survoltés hurlant toute la journée _au grand désespoir des riverains_ à la moindre alerte à l’arrêt de…