Réduire la durée de location des résidences principales, libérer l’espace public des boîtes à clés, assigner les multipropriétaires qui contournent les règles… Marseille, où Airbnb rencontre une réelle opposition, se positionne comme l’une des communes les plus restrictives sur la législation anti-Airbnb. Dans cette même dynamique, la municipalité avait fait adopter, fin février en conseil métropolitain, le principe de la compensation dès le premier bien loué en meublé de tourisme.
Une mesure entrée en vigueur le 29 avril dernier qui résulte d’un durcissement progressif de la législation : avant 2021, un propriétaire pouvait louer sans compenser cinq biens en meublé de tourisme, chacun disposant d’une autorisation renouvelable de six ans ; après 2021, la première location touristique était, pour une durée renouvelable de quatre ans, dispensée de compensation pendant 4 ans.
Depuis six mois, pour pouvoir proposer un logement sur Airbnb, même pour une nuit, il faut donc désormais créer un logement de superficie égale dans le même secteur, en transformant un local commercial et en le louant en longue durée.
« Les effets sont déjà visibles, assure Patrick Amico, adjoint (GRS) au maire en c…