Le tribunal judiciaire de Strasbourg a rendu une décision lourde de sens pour Novasco (ex-Ascometal) : seule l’aciérie de Leffrinckoucke, dans le nord de la France, pourrait être sauvée, au détriment de trois autres sites, dont celui de Saint-Étienne.

Nouveau tournant dans le dossier Novasco, anciennement Ascometa, une entreprise qui fabrique des aciers spéciaux. Le tribunal judiciaire de Strasbourg a confirmé ce lundi 17 novembre la cession partielle de l’entreprise en difficulté.

Cette dernière sera cédée partiellement au profit d’un consortium d’investisseurs menés par Julien Baillon, dirigeant de la PME ardennaise Métal Blanc.

Cette décision concerne uniquement l’usine de Leffrinckoucke, près de Dunkerque, qui emploie 144 salariés.

Le site Novasco à Saint-Étienne en danger

L’offre retenue ne prévoit pas la poursuite d’activité sur les trois autres sites de l’entreprise, dont celui de Saint-Étienne (Custines en Meurthe-et-Moselle et Hagondange en Moselle sont aussi concernés.).

Conséquence directe : ces unités se dirigent vers une liquidation, avec environ 500 licenciements à la clé.

En parallèle, l’État a annoncé sa volonté de poursuivre en justice Greybull. Ce fonds d’investissement britannique est considéré comme responsable de la faillite de Novasco. Il aurait injecté 1,5 million d’euros, au lieu de 90 millions.

La reprise devrait prendre effet à partir du 1er décembre 2025.

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