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POLITIQUE – La routine. Comme à chaque fois ou presque, le Conseil de Paris qui s’est ouvert ce mardi 18 novembre et qui doit siéger toute la semaine, s’est tenu dans une ambiance tendue. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête article, plusieurs élus de gauche dont l’édile de Paris ont dénoncé la réception d’un courrier écrite par Rachida Dati à leur intention.

Elle leur annonce les poursuivre en justice pour leurs propos tenus le 8 octobre dernier pendant le précédent Conseil de Paris, et concernant son procès à venir. Ce à quoi, les élus concernés ont préféré répondre en martelant, à nouveau au micro, la nature des faits qui sont reprochés à la candidate de la droite à la mairie de Paris.

« Elle comparaîtra pour corruption et trafic d’influence. Corruption et trafic d’influence, rien que ça ! », s’insurge l’élue écologiste Fatoumata Koné en séance. « Si madame Dati était par malheur élue maire de Paris en mars prochain, rappelle à son tour le communiste Ian Brossat, il y aurait une forte probabilité qu’elle ne puisse pas accomplir son mandat parce qu’elle serait condamnée dans la foulée. »

« Je me sens très, très à l’aise pour rappeler en permanence les faits qui sont reprochés à madame Dati et la date de son procès, » a pour sa part assuré Anne Hidalgo, la rappelant par ailleurs à plusieurs reprises.

Encore quatre mois de règlements de compte

L’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy doit être jugée en septembre 2026 pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir indûment perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 d’une filiale de l’alliance Renault Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG et quand elle était eurodéputée. Des charges qu’elle conteste.

Et parce qu’Anne Hidalgo a encore quatre petits mois pour régler ses comptes avec sa meilleure ennemie, la maire de Paris en a remis une couche sur une autre affaire visant Rachida Dati, et qui a provoqué l’ouverture d’une enquête en septembre. « J’espère que nous saurons ce que sont devenus ces – au moins – 400 000 euros de bijoux non déclarés à la HATVP », a-t-elle glissé après une attaque de la maire du 7e arrondissement sur sa gestion de la ville. La campagne parisienne promet de faire des étincelles.