Le tribunal de Nanterre avait été saisi au printemps par l’UFC-Que choisir, qui demandait une « interdiction de commercialisation » et « la cessation des tromperies ».
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Publié le 18/11/2025 18:29
Mis à jour le 18/11/2025 20:07
Temps de lecture : 2min

L’UFC-Que choisir arguait que la microfiltration utilisée par Nestlé sur ses eaux Perrier faisait que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation « eau minérale naturelle ». (FELICE ROSA / HANS LUCAS / AFP)
Une décision particulièrement attendue dans le feuilleton qui oppose l’UFC-Que choisir et Perrier. Le groupe Nestlé peut continuer à commercialiser sa célèbre eau gazeuse sous l’appellation « eau minérale naturelle », a fait savoir le tribunal judiciaire de Nanterre, mardi 18 novembre, selon un jugement en référé consulté par franceinfo. « L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées ‘eaux minérales naturelles’ n’est nullement établie avec l’évidence requise en référé, de sorte qu’aucun dommage imminent n’est démontré », a expliqué le tribunal dans sa décision.
La justice avait été saisie au printemps par l’UFC-Que choisir. Selon l’association de consommateurs, la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux Perrier avait pour conséquence que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation « eau minérale naturelle ». Elle demandait une « interdiction de commercialisation » et « la cessation des tromperies ». Le tribunal de Nanterre a condamné l’association à verser 5 000 euros au groupe Nestlé.
Dans un communiqué, Nestlé Waters a « salué » cette décision. Cette appréciation « s’inscrit dans le cadre de la campagne d’information menée ces derniers mois à la demande et sous le contrôle de la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes], visant à informer clairement les consommateurs sur la situation transitoire relative à l’étiquetage de l’eau minérale naturelle Source Perrier », est-il écrit.
L’UFC-Que choisir a, elle, dénoncé auprès de France Inter « une décision qui n’est pas à la hauteur ». « Nous sommes en colère. L’analyse faite par les juges est décevante », a réagi Gwenaëlle Lejeune, juriste au sein de l’association.