Alain Souchon dans «C à vous».
Capture écran France 5.

Le chanteur a créé la polémique ce week-end en qualifiant de «cons» les électeurs du Rassemblement national. Ses fils prennent également ce soir sa défense dans le talk-show de France 5.

«Jean Moulin du Café de Flore», comme l’a défini hier soir Pascal Praud sur CNews. Les pronostics politiques d’Alain Souchon vendredi dernier sur RTL ont fait couler beaucoup d’encre. Le chanteur clarifie son propos ce mardi 18 novembre dans «C à vous» sur France 5.

«Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu’un du Rassemblement national. Si jamais ça arrivait, on irait en Suisse», a assuré Alain Souchon face à Marc-Olivier Fogiel.


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Défendu par ses fils

«J’ai eu une éducation bourgeoise et on ne doit pas dire “con” à la télévision. C’est gros mot», reconnaît avec ironie ce soir le chanteur face à Anne-Elisabeth Lemoine. Il assure qu’il ne «voulait insulter personne» avant d’argumenter : «On dit des choses comme ça. J’ai fait comme si j’étais avec des amis, chez moi, alors qu’en fait, on est à la télévision. Il faut mesurer tout ce qu’on dit.»

Alain Souchon est venu en famille ce soir dans le talk-show de France 5, avec ses fils Pierre et Charles, alias Ours sur scène. Ce dernier prend la défense de son père sur l’évocation de son possible exil, en cas de victoire du RN : «C’était une blague. À la fin de l’interview, mon père fait une blague. Jamais mon père ne quittera son pays. Il n’y a même jamais pensé».

Il a pris la Suisse parce que c’est un cliché de l’exil.

Ours dans «C à vous»

«J’aime bien dire des trucs déconnants», confirme Alain Souchon. Ours s’attaque ensuite au «montage tronqué» qui circule sur les réseaux sociaux ou qui est diffusé sur les plateaux de télévision. Ours cite en faute la chaîne CNews : «Ils ont vraiment monté la phrase. On croit que mon père pose cette phrase comme une vérité, comme s’il le disait sérieusement. C’est un peu malhonnête »

«Il a pris la Suisse parce que c’est un cliché de l’exil. On n’entend pas les rires derrière qui désamorcent tout. Tout le monde a ri dans le studio, ce qui montre bien qu’ils ont compris le troisième degré», conclut-il.