Mehdi Kessaci. Le nom d’un gamin de 20 ans, sans histoire, originaire de Frais-Vallon et assassiné jeudi dernier en plein après-midi dans le 4e arrondissement de Marseille, a résonné à plusieurs reprises dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre.
Si la majorité de la classe politique marseillaise a évoqué ces derniers jours « le temps du deuil » et s’est restreinte à des messages de soutien et de condoléances à la famille, la réaction politique n’a finalement pas attendu la mise en terre du frère du militant écologiste Amine Kessaci, dont les obsèques avaient lieu pendant la séance des questions au gouvernement.
« Combien de temps vous faudra-t-il pour ouvrir les yeux ? Les bougies, les paroles, les réunions à l’Élysée ne suffisent plus », a interrogé Franck Allisio, député (RN) des Bouches-du-Rhône et candidat à l’élection municipale à Marseille, à l’attention de Laurent Nuñez, le ministre de l’Intérieur. Et d’appeler à mettre sur le même plan la lutte contre le narcotrafic et celle contre « le terrorisme islamiste ».
« Si Marseille tombe, la France tombera et Marseille est en train de tomber », a-t-il lancé, réclamant comme il le fait depuis bientôt dix-huit mois l’ins…