Cette réévaluation vise à mieux prendre en compte certains critères dits « de confort », tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement.
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Publié le 18/11/2025 22:18
Temps de lecture : 1min

Le ministère de l’Economie dans le 12e arrondissement de Paris, le 27 août 2025. (STEPHANE FRANCES / ONLY FRANCE / AFP)
Une mise à jour des fichiers de logements par le ministère de l’Economie va provoquer l’augmentation de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements en 2026, a annoncé Bercy à l’AFP, confirmant une information du Parisien. « C’est une question d’efficacité et d’équité de l’impôt : que chacun paie selon le type de logement qu’il détient », justifie auprès de franceinfo le cabinet de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits « de confort » tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement. La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte, et mécaniquement le montant de la taxe foncière.
« L’opération de fiabilisation des bases foncières qui va être menée en 2026 » vise à prendre en compte « ces éléments de confort lorsqu’ils ne sont pas aujourd’hui intégrés à la base foncière », explique Bercy à franceinfo. D’après Le Parisien, cette mise à jour aboutira à une hausse moyenne de la taxe d’habitation de 63 euros par logement concerné et devrait rapporter 466 millions d’euros supplémentaires aux collectivités locales.
Les propriétaires qui ne seraient pas équipés de ces installations pourront faire une contestation, précise le ministère de l’Economie à franceinfo.