Bagarre est quasiment né sur les dancefloors aux alentours de 2014, en périphérie de Paris, par cinq jeunes gens avides de liberté et d’éclectisme. C’est comme ça qu’ils ont créé leur musique de club en autogestion. Trois EPs et trois albums plus tard, le collectif raccroche les gants. Interview d’Arthur, dit « La bête ».
Est-ce que vous envisagez vos derniers concerts comme des fêtes ? Sans pincement au cœur ?
On a annoncé la fin du groupe en janvier 2025. Forcément plus on se rapproche de la fin, plus l’émotion, la nôtre et celle du public, se fait sentir. Ce n’est pas triste mais c’est émouvant. Et puis il y a l’énergie de Bagarre, une forme de bizarrerie naturelle qui se met en place, avec tout ce que le groupe prône de l’ordre de l’espoir et de la joie. C’est un peu comme le parfait au revoir.
Quelles sont les raisons de cette rupture ?
Elles sont de l’ordre de la composition. La musique c’est une histoire d’amour. Et, comme l’amour, l’inspiration ça vient et ça part de la même manière. C’est ce qui s’est passé pour nous. On a passé dix ans de carrière avec une fluidité, une simplicité et une sincérité assez évidentes. Et puis, on a senti que ça prenait moins. Certainement parce…