Par

Marie Amelie Marchal

Publié le

19 nov. 2025 à 14h27

« Le périscolaire craque. » Et les familles aussi. Dix jours après le début de la grève des agents de la Ville dans de nombreuses écoles parisiennes, des élus du groupe Union Capitale ont interpellé l’exécutif mercredi 19 novembre 2025 lors du Conseil de Paris. Ces derniers ont demandé la mise en place d’un service d’accueil minimum à l’heure de la cantine.

Le service de l’interclasse fermé dans les écoles par mesure de sécurité

Depuis le 10 novembre la grève « plonge de nombreuses familles parisiennes dans une grande difficulté » selon Marie-Caroline Douceré du groupe Union Capitale. Alors que les agents débrayent durant la pause déjeuner, les parents doivent improviser faute de cantine.

Si la conseillère du 15e arrondissement précise qu’elle ne compte « pas remettre en cause le droit de grève », elle a tout de même soumis au vote l’instauration d’un service minimum d’accueil dans les écoles de son arrondissement, où certains établissements comptent 90 % d’enfants inscrits à la cantine.

Patrick Bloche le premier adjoint à la mairie de Paris, n’a pas donné un avis favorable à ce vœu. Par « respect pour le droit de grève » mais également pour ne pas laisser, « même durant l’interclasse et les deux heures de déjeuner, (les) enfants à n’importe qui. Il en va de leur bien-être et de leur sécurité ». Ainsi, dans les écoles concernées, le service de l’interclasse est fermé et les familles invitées à s’organiser.

Pour rappel, les agents de la ville ont déposé un préavis de grève renouvelable jusqu’aux vacances de Noël. Ils alertent sur leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader avec, notamment, des problèmes de sous-effectif, de responsabilités grandissantes, de précarisation et un manque de formation. « Nous avons conscience de la difficulté dans laquelle nous plongeons les parents – nous avons des enfants pour la plupart d’entre nous, mais nous nous trouvons dans une impasse », avait livré Nicolas Léger, co-secrétaire général du SUPAP-FSU à actu Paris, à la veille du mouvement social.

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