DÉCRYPTAGE – Pour les magistrats de la rue Cambon, la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle a créé une réelle dynamique depuis 2018. Mais elle doit «changer d’échelle» pour diffuser ces technologies dans l’économie et la société.
Avec le sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, organisé en février dernier, l’État français voulait faire au monde entier la démonstration des succès de sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle, lancée en 2018. Une stratégie passée au crible par la Cour des comptes, dans un rapport d’une centaine de pages publié ce mercredi matin. «L’intelligence artificielle n’est plus un enjeu de même nature qu’en 2018», au moment du lancement de la première étape de cette stratégie, reconnaissent les magistrats financiers. Ce qui rend forcément plus difficile de jauger les résultats d’initiatives lancées, pour les premières d’entre elles, il y a près de sept ans…
Cette stratégie nationale, dessinée après le rapport du mathématicien Cédric Villani qui concluait au retard de la France dans ce domaine, a été envisagée comme une fusée à trois étages. Une première phase (2018-2022) s’est focalisée sur le renforcement de la recherche dans ces nouvelles technologies et l’amorçage…
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