ENTRETIEN – Récemment éliminé de l’émission de TFX, le gagnant de la première saison de «Loft Story» revient sur cette nouvelle expérience, accompagné par son fils aîné, fruit de son union avec Julie, rencontrée il y a 24 ans sur M6.

L’ancien gagnant de «Loft Story» en 2001 n’est pas resté longtemps dans cette nouvelle téléréalité «La bataille, La malédiction de l’île». Commencée le 10 novembre sur TFX, l’aventure s’est arrêtée pour le duo père-fils, lors de la première cérémonie d’élimination, ce mercredi 18 novembre. Dans ce remake de «Koh-Lanta«, en version plus soft, les candidats s’affrontent sur des épreuves sportives. Parmi eux, Amélie Neten («Secret Story», saison 4), Maïssane des «Marseillais aux Caraïbes», Vivian («Secret Story», saison 8), Adixia des «Ch’tis» ou encore la gagnante du dernier «Secret Story», Romy.

Même si Christophe est une figure emblématique des débuts de la téléréalité Retour sur leur parcours singulier de Christophe, figure emblématique des débuts de la téléréalité en France, et son fils Matis, issu de son union avec Julie, rencontrée dans le Loft de M6.


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TV Magazine. – Pourquoi ce choix de refaire de la téléréalité Christophe ?
Christophe. – Je ne l’imaginais pas forcément. Au départ, la production avait proposé à ma femme Julie et moi. Mais ce n’est pas son truc de partir dans une aventure de survie, d’avoir froid et faim. Mais quand on m’a proposé de participer à une aventure, à l’autre bout du monde avec mon fils, c’était vraiment un cadeau. Avec Matis, là on s’est dit : « C’est génial, une expérience père-fils au bout du monde, on veut y aller !»

Matis, aviez-vous envie de participer à une téléréalité avant cette proposition ?
Matis. – Non, pas du tout. J’avais déjà eu des propositions pour «Secret Story» par exemple, mais ça ne m’intéressait pas vis-à-vis de l’image qu’on peut en avoir ensuite. C’est vraiment le fait de nous proposer l’aventure ensemble et le concept de survie qui nous ont beaucoup intéressés. Hormis cela, il n’y avait aucune raison qu’on fasse l’émission.

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Christophe, vous aviez affirmé ne pas vouloir que vos enfants participent à de la téléréalité. D’où vient ce changement d’avis ?
C. – C’est vrai que jusqu’à maintenant, je trouvais la téléréalité assez violente. J’étais franchement contre. Quand «Secret Story» a été proposé à Matis, on lui avait dit que ce n’était pas une bonne idée parce qu’on est des êtres très sensibles dans la famille et que c’était une exposition vraiment trop forte. Cependant, dans «La Bataille», j’allais avoir 49 ans, lui a 22 ans et il connaît un peu les réseaux, donc, prendre part à ce genre de tournage a beaucoup moins d’impact que de participer à des grandes émissions comme «Secret Story». Pour nous, il y avait tout à gagner et rien à perdre. On ne s’est pas trop posé de questions.

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Tous les deux, regardiez-vous de la téléréalité ? 
M. et C. – Non, jamais !
M. – Ça nous a permis d’arriver à «La Bataille» en ne connaissant personne. Par conséquent, il n’y avait aucun a priori sur les autres candidats. Ça nous a permis d’avoir une relation d’égal à égal.

C’est comme un espèce de grand feuilleton qui se prolonge dans des émissions différentes

Christophe Mercy à propos de la téléréalité de 2025

Christophe, quelles différences avez-vous constatées entre cette émission et «Loft Story» en 2001 ? 
C. – C’est devenu quelque chose de professionnel. À l’époque, nous étions juste des candidats lambda, aujourd’hui, c’est différent. Avant «La Bataille», les candidats avaient tourné «La Villa des Cœurs Brisés». Ils se connaissent tous et ont déjà des histoires entre eux. Finalement, c’est comme une espèce de grand feuilleton qui se prolonge à travers des émissions différentes. Ils sont très doués, professionnels, gentils et affectueux. On a passé de bons moments avec eux, on a beaucoup rigolé et on a compris qu’il y avait derrière un business et que c’est leur job !

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Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors du tournage ?
C. – Quand un candidat dit quelque chose de déplacé, ça prend des proportions où le niveau sonore devient très élevé. Comme c’est filmé, ils peuvent en jouer pour faire du spectacle à la télé. Ça nous a un peu impressionnés. Aussi, à la différence de «Secret Story» ou «Loft Story», les caméras ne sont pas fixes. Dans «La Bataille», ce sont les cameramen qui bougent. Par conséquent, il faut savoir jouer avec. Et puis, il y avait un gag toutes les heures ! On s’est donc habitués au fait que ça pouvait partir dans tous les sens tout le temps ! Après, il y a eu plein de moments marrants. Par exemple, quand Paysanne a été obligée de mettre un truc sur ses fesses pour les cacher.

J’avais l’impression qu’ils venaient un peu comme s’ils allaient à l’hôtel

Christophe Mercy, surpris par les candidats de «La Bataille»

Quelles sont les expériences déroutantes auxquelles vous vous êtes confrontés ? 
C – Nous, on vient d’une «normalité». Du coup, on s’est vraiment préparés à vivre une émission de survie : à avoir faim, à avoir froid, à mal dormir. Sauf que, pour ces gens qui ont l’habitude de faire de la télévision, j’avais l’impression qu’ils venaient un peu comme s’ils allaient à l’hôtel. 
C’est un peu déroutant ! Lorsque l’on se rend compte qu’ils ne savent pas monter une tente non plus, on se dit : «Je sais qu’ils ont l’habitude d’aller dans des hôtels, mais ils ont quand même bien pu vivre n jour, à un moment donné, même quand ils étaient jeunes, le fait d’aller dans un camping !» Ça n’a pas l’air d’être le cas… Il y a des petites choses comme ça où on se dit qu’on n’a pas du tout la même vie. Cependant, ça n’empêche pas de vivre des moments ensemble, de se marrer et d’être super bien acceptés.

Quelles sont les personnes que vous avez le plus appréciées dans l’émission ? 
C. – On les aime presque tous ! Vivian, je pensais que c’était un mec un peu limite et qui ne m’aurait pas intéressé. Mais finalement, ça reste mon candidat préféré. C’est quelqu’un de très gentil, affectueux et surtout très doué. Il est capable de réagir du tac au tac en étant sincère et en faisant l’acteur en même temps. Il m’a subjugué ! Excellent Vivian !
M. – Exactement pareil. Il nous a beaucoup fait rire, et effectivement il y a un côté très attachant.

Et avec quel candidat aviez-vous le moins d’atomes crochus ?
C. – Romy. On a trouvé qu’elle faisait un peu la princesse et je trouve qu’elle avait envie d’un peu trop de confort alors que nous sommes dans une émission de survie. On ne sait pas comment cette situation a évolué après notre départ mais on a eu l’impression qu’elle vivait mal son expérience et que ça la mettait de côté. C’est pour ça qu’on n’a pas eu l’occasion de partager des moments sympas ensemble.

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Aviez-vous autant apprécié votre expérience dans «Loft Story» Christophe ? 
C. – Ce sont deux profils d’émission qui sont complètement différents mais je ne vais pas vous mentir, j’ai finalement adoré revenir et découvrir si j’étais capable d’être devant la caméra. J’ai passé un moment beaucoup plus fort qu’il y a 24 ans parce que j’avais l’expérience du premier «Loft Story notamment sur la notoriété. J’avais beaucoup moins peur. Et montrer à mon fils l’envers du décor était une super expérience.


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Qu’en pense Julie, votre femme ?
C. – Elle est contente et fière pour nous. Elle veut juste que ça se soit bien passé et qu’effectivement, la diffusion ne nous mette pas en porte-à-faux. L’expérience père-fils a vraiment été positive. On a passé des moments uniques, on en a chialé.

Matis, comptez-vous refaire de la téléréalité ? 
M. – Avec mon métier actuel de professeur de tennis, je me dois absolument d’avoir une image très propre et professionnelle. Faire d’autres émissions de téléréalité pourrait nuire à mon image. Pour l’instant, je ne pense pas pouvoir me permettre de prendre ce risque. Il ne faut jamais dire jamais mais, ça m’étonnerait.

Et vous Christophe ?
C. – Il y a bientôt les 25 ans du Loft qui vont être fêtés. Si c’est le cas, on ira, sinon ce n’est pas du tout un souci de rester chez nous, on y est très bien !