À quelques heures de la diffusion de son spectacle Pablo
Mira : le passé simple sur TMC ce mercredi 19 novembre 2025,
l’humoriste aurait sans doute préféré que l’attention se porte
uniquement sur sa carrière. Pourtant, c’est une réplique lâchée sur

le plateau de Quotidien
qui avait mis le feu aux poudres au
sujet des accusations face à Pierre Garnier.

Une phrase cinglante, balancée en plein direct, qui a provoqué
un silence glacial autour de la table. Le 3 juin 2025, lorsque

la performance du chanteur Pierre Garnier
a viré à la
polémique. Quelques minutes après son passage à l’antenne,
plusieurs choristes noirs se sont exprimés en ligne pour dénoncer
des conditions discriminatoires lors du tournage. L’une d’elles a
résumé son expérience d’une phrase qui a fait le tour des réseaux
sociaux : “Le racisme qu’on a subi ? Je n’ai jamais vécu ça de ma
vie. Une honte”.

Pablo Mira et son humour grinçant

Selon leurs témoignages, les choristes noirs auraient été
dirigés vers une salle exiguë, sans fenêtre, et contraints de
porter un bracelet noir, pendant que leurs collègues blancs
pouvaient se placer librement dans le public, dans une atmosphère
bien plus agréable. Face à la gravité des accusations, la direction
de Quotidien a reconnu auprès de 20 Minutes un
“dysfonctionnement” et présenté des excuses
officielles.

L’affaire, déjà sensible, a naturellement resurgi lors de la
chronique de Pablo Mira le 5 juin. Il a ironisé sur Sous la Seine,
glissant : “Le film mêle fiction et réalité. Réalité parce que
l’histoire se déroule avant une grande compétition sportive.
Fiction parce que l’on voit un Parisien sourire”. 

Le chroniqueur de TMC se lâche
totalement

Un sarcasme typique de son style. Mais c’est la phrase suivante,
lâchée avec désinvolture, qui a immédiatement figé les visages
autour de la table, comme si
le plateau de Quotidien s
’était soudain refroidi : “Dans le
film, le grand méchant, c’est un requin mako, un genre de requin
blanc… exactement comme un requin noir, sauf qu’il a le droit de
rester dans le public de Quotidien”.

Un humour noir assumé, mais qui, cette fois, a touché un point
trop sensible. La salle n’a pas ri. Le malaise était palpable,
comme si chacun cherchait du regard quelqu’un pour détendre
l’atmosphère. Pablo Mira, fidèle à son rôle de sniper
satirique,
n’a pas cherché à atténuer l’impact. Sa
punchline visait clairement à renvoyer la production à ses
contradictions et à souligner l’absurdité du scandale.