Pierre-Yves Bournazel a le sens du tempo. Alors que la question des notes de frais et des nombreux voyages d’Anne Hidalgo occupe les gazettes, alors que Rachida Dati vient d’être rejointe par Sophia Chikirou (LFI) dans le club des candidates à la Mairie de Paris inquiétées par la justice, le prétendant Horizons à la succession d’Hidalgo met les pieds dans le plat. Ce jeudi matin, dans un café proche de l’Hôtel de Ville, l’élu du 18e a lu studieusement un long texte détaillant dix mesures pour réduire le train de vie de la mairie et insuffler un peu « d’éthique ». Il le dit, assis sur sa banquette, avec une phrase qui sent le slogan : « Une ville propre, des élus propres ». À la clé, jauge Pierre-Yves Bournazel, une économie pour la capitale de 400 millions d’euros.
Dix mesures, donc. La…
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