Leur première rencontre a lieu au mois de septembre, à Los Angeles. « Plusieurs tentes blanches ont été dressées à La Brea Tar Pits, un site de fouilles fossilifères du Musée d’Histoire naturelle de Los Angeles, pour accueillir un groupe de jeunes filles d’une école locale spécialisée en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques » écrit Kaitlyn Greenidge en introduction de son article sur Meghan. Celui-ci fait la une du nouveau Harper’s Bazaar américain.
Les enfants que l’épouse du prince Harry s’apprête à rencontrer ce jour-là ont 11 et 12 ans. « Une voiturette de golf s’arrête, le gravier crissant sous ses pneus. ‘La duchesse de Sussex’, annonce quelqu’un dans la foule« , raconte Kaitlyn. « Meghan descend, vêtue d’un pantalon large, d’un chemisier en soie et de boucles d’oreilles pavées de diamants de la marque ukrainienne Guzema. Un cadeau de son époux, le prince Harry, rapporté d’un récent voyage à Kiev. »
Si l’identité de l’aboyeur ayant annoncé la duchesse de Sussex reste un mystère, la volonté d’Élisabeth II paraît respectée. À leur départ aux États-Unis en 2020, pour mener une vie de citoyens privés, la reine avait en effet demandé à Harry et Meghan de ne plus faire usage de leurs prédicats d’altesses royales. Meghan a depuis donné quelques coups de canif au contrat, mais pas ce jour-là.
Un déjeuner au Beverly Hills Hotel
Après cette sortie éducative, Meghan emmène la journaliste et la directrice de la communication des Sussex, Meredith Maines, déjeuner au mythique Polo Lounge du Beverly Hills Hotel. Historique et hautement huppé, l’établissement fait partie intégrante de la légende d’Hollywood – il aurait même inspiré aux Eagles leur tube, Hotel California. Mais beaucoup de stars comme George Clooney, Elton John ou Ellen DeGeneres boycottent l’établissement depuis que son propriétaire, le sultan de Brunei, a durci les lois de son pays à l’encontre des homosexuels.
« Si nous vivions à Brunei, il nous serait impossible de nous marier devant nos fils » écrivaient Elton John et David Furnish pour expliquer leur choix. « Nous nous ferions battre à mort par une foule ayant l’aval du gouvernement. » Meghan n’a semble-t-il pas eu ces considérations : cet hôtel reste un repère où l’on est sûr d’être vu – elle y croisera d’ailleurs pendant le déjeuner une grande star du cinéma.
« L’employé de maison annonce : ‘Meghan, duchesse de Sussex’ »
À la fin du repas, Kaitlyn Greenidge raconte qu’un serveur arrive avec un cappuccino que personne n’a commandé. Sur la mousse, un portrait de Meghan en poudre de cacao. « C’est un petit plaisir coupable, un avantage absurde de la célébrité, et Meghan est tellement amusée qu’elle en prend une photo » note la journaliste.
Meghan et Kaitlyn se retrouvent une semaine plus tard, à New York, pour poursuivre leur entretien. L’auteure rejoint l’épouse du prince Harry dans « une grande maison en grès de l’Upper East Side », propriété d’un ami de Meghan. « À peine ai-je franchi le seuil que l’employé de maison annonce : ‘Meghan, duchesse de Sussex’, alors même que nous semblons être les seules personnes présentes. » Si elle ne veut plus rien avoir à faire avec la famille royale britannique, celle qui amorce doucement son retour sur les plateaux de tournage tient encore beaucoup à son titre prestigieux…
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