Une tente a été discrètement installée, au pied d’un immeuble, voie de la cité des Près de Vaux à Besançon. Des fonctionnaires de la police scientifique ont placé des chevets au sol pour matérialiser tous les éléments qui pourront servir à leur enquête. Ces investigations ont débuté ce jeudi 20 novembre après la découverte du corps d’une femme, abattue au pied d’un immeuble. Le principal suspect n’est autre que son ex-conjoint. Il s’était retranché dans son appartement, au centre d’Ornans.
D’après nos informations, les faits se sont produits aux alentours de 7 h. La victime se rendait à son travail quand elle est tombée dans un guet-apens. Sur le parking de son immeuble, un homme l’attendait à proximité de sa voiture. Ce dernier l’a mise en joue avec une arme longue et a tiré à deux reprises.
La victime âgée de 32 ans s’est écroulée au sol, touchée par deux munitions. L’auteur a rapidement pris la fuite après le meurtre.
Un long siège
Les secours ont été requis pour prendre en charge la trentenaire. Malgré leur intervention rapide, cette femme est décédée peu de temps après les faits.
Les policiers du commissariat de Besançon ont pris le relais pour geler la zone et recueillir tous les éléments retrouvés sur place. En parallèle, deux enquêteurs sont allés à la rencontre des voisins et des habitants du quartier, à la recherche d’un témoignage clé pour leur enquête.
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Le Raid en appui
L’enquête s’est rapidement orientée vers l’ex-conjoint de la Bisontine, un homme déjà connu des services de police. Le fugitif a été localisé dans son appartement du côté d’Ornans. Face au profil et la dangerosité du suspect, les policiers ont sollicité l’appui du Raid.
Quatre fourgons sont arrivés dans la vallée de la Loue peu après 10 h. Un important dispositif a été mis en place avec des tireurs d’élite postés à proximité de l’immeuble. Des négociations se sont engagées entre le forcené suspecté d’avoir ouvert le feu et les hommes de l’unité d’élite. En parallèle, des déviations ont été mises en place pour détourner la circulation.
À 13 h, à l’issue d’un long siège, le meurtrier présumé s’est rendu sans heurts. Il a été interpellé par les effectifs du Raid et conduit au commissariat de Besançon où il a été placé en garde à vue.