
30,4 milliards d’euros. C’est le montant global des 151 investissements en France annoncés ou confirmés lundi à l’occasion de la dernière édition du sommet Choose France organisé à la Maison de la Chimie à Paris (dont 30 nouveaux investissements représentant près de 10 milliards d’euros). Une édition consacrée non pas aux investissements venus de l’étranger mais, cette fois, aux investissements que prévoient de réaliser 148 entreprises françaises dans divers domaines tels que l’énergie, l’environnement et les industries vertes (22 projets), le numérique (20), la santé (16) ou encore de l’agroalimentaire (15). Et ce, pour créer des usines, réaliser de la R&D, acheter des produits ou services auprès de sous-traitants français… Et l’Ile-de-France est la grande gagnante de ces annonces puisqu’elle cumule 8,29 milliards d’euros d’investissements, loin devant le Grand Est, seconde région la mieux lotie avec 5,68 milliards d’investissements. En Ile-de-France, 26 entreprises ont annoncé des investissements à venir ou déjà engagés cette année. La région arrive ainsi seconde en nombre de projets, derrière la région Auvergne-Rhône-Alpes (27 projets).
Des projets comme la création d’un centre de données sur le site de l’ancienne centrale thermique de Montereau-Vallée-de-la-Seine en Seine-et-Marne, annoncé par EDF et la coentreprise OpCore (réunissant le Groupe iliad et des fonds gérés par InfraVia Capital Partners). « Avec une capacité de plusieurs centaines de mégawatts, le site accueillera l’un des centres de calcul les plus importants d’Europe », explique OpCore qui va investir environ 4 milliards d’euros dans la création de ce data center dont la mise en service est attendue en 2027. Un projet « qui permettra de créer plusieurs centaines d’emplois locaux » (directs et indirects). L’entreprise Thésée Datacenter a, elle, annoncé le lancement de la première étape de son campus de data centers de 50 MW à Aubergenville dans les Yvelines. Un investissement de 60 millions d’euros. Ce nouveau campus renforcera sa présence à Aubergenville où un premier centre de données (d’une puissance de 3 MW) est opérationnel depuis 2021.
Dans un tout autre domaine le groupe Mayoly, également présent au sommet, vient d’inaugurer deux nouvelles lignes de production de Meteospasmyl (médicament de gastroentérologie, distribué dans plus de 50 pays) à Dammarie-les-Lys en Seine-et-Marne. Un investissement de 15 millions d’euros qui permet de doubler les capacités de production à plus de 25 millions de boîtes par an, et des lignes de nouvelle génération qui s’accompagneront de la création de 40 emplois qualifiés d’ici fin 2026. « Pour Mayoly, produire en France, c’est d’abord un choix de cœur, responsable fait par conviction mais courageux, au vu de l’équation économique du médicament et de la compétition internationale féroce. Mais c’est un enjeu majeur pour les patients et pour la souveraineté sanitaire », défend Nicolas Giraud, le directeur général du groupe pharmaceutique français.
[auto_promo_mpl_cutom url= »https://mapresselocale.fr/titres/l-echo-d-ile-de-france »]