Des élus de la majorité nantaise sont allés sur place. « Tard dans la soirée de mercredi, rapporte Simon Le Her, du Dal, l’ensemble des sans-logis ont été orientés vers des hôtels, pour une quarantaine d’entre eux. Les autres personnes, une soixantaine, étant accueillies au gymnase Émile-Maurice, où la Croix-Rouge a monté un dispositif d’hébergement d’urgence. » Ce même gymnase est parfois utilisé, notamment, lorsque les plans Grand froid sont actionnés.
« Défaillances de l’État »
La Ville indique qu’elle est mobilisée « pour trouver des solutions afin de loger des personnes qui sont, actuellement, accueillies au gymnase Émile-Maurice ».
Le Dal et le Collectif continuent de dénoncer « les défaillances de l’État, d’autant plus qu’il est propriétaire de bâtiments, comme l’ex-Man (Maison de l’administration nouvelle), équipée pour accueillir des sans-logis et qui pourrait être réquisitionné ».
Selon les militants du Droit au logement, près de 15 000 logements vides existeraient dans la métropole nantaise. Environ 3 500 personnes n’auraient pas de toit à Nantes.