Par
Rédaction Paris
Publié le
20 nov. 2025 à 17h23
Une nouvelle arrivante a fait son entrée au musée Grévin, ce jeudi 20 novembre 2025 : Lady Diana, princesse de Galles. La première épouse de l’actuel roi Charles III a fait son entrée dans une réplique de sa célèbre « revenge dress », ou « robe de la vengeance ».
La « princesse des cœurs » dans sa « revenge dress »
La mère des princes William et Harry était apparue vêtue de cette robe noire décolletée signée Christina Stambolian, un soir de juin 1994, dans la foulée de la confession publique par le prince Charles de son infidélité.
« Ce look audacieux, qui rompait avec les codes de la royauté britannique, a rapidement été surnommé la « Revenge Dress » et interprété comme un acte de reconquête de soi, une image puissante de féminité affirmée, de confiance retrouvée et symbole de résilience », souligne le musée.
La statue de cire de la « princesse des cœurs », décédée dans un accident de la route à Paris le 31 août 1997 à l’âge de 36 ans, a été installée sous la coupole de l’institution parisienne, aux côtés des effigies de Jean-Paul Gaultier, Marie-Antoinette, Chantal Thomass, Aya Nakamura et Lena Situations.
« Aujourd’hui encore, elle inspire les artistes »
Son inauguration coïncide avec les 30 ans d’une interview explosive de « Lady Di » à la BBC le 20 novembre 1995. « Nous étions trois dans ce mariage », avait-elle alors déclaré, en référence à la maîtresse de Charles, Camilla, qui deviendra sa deuxième épouse. Diana avait, de son côté, reconnu une liaison.
Depuis, l’entretien a fait l’objet de vives critiques, pour la façon dont le journaliste Martin Bashir avait obtenu, par des méthodes trompeuses, la confiance d’une princesse déjà dévorée par le doute.
« Diana reste une figure majeure de la pop culture mondiale, célébrée pour son style, son humanité et son indépendance. Elle incarne ce mélange unique de tradition, de modernité et d’influence culturelle », ajoute le musée de cire.
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« De son vivant, Lady Di fascinait déjà. Aujourd’hui encore, elle inspire les artistes, les créateurs, les féministes, les jeunes générations, jusqu’à TikTok où ses tenues, ses discours et ses engagements humanitaires sont massivement repris », rappelle encore l’institution parisienne.
Le musée Grévin avait pris contact avec le secrétariat de la princesse avant sa mort. Le projet, alors abandonné, avait été réenclenché dernièrement. Le musée Grévin présente aussi le roi Charles III et sa mère la reine Elizabeth II, sans la reine Camilla, dans la galerie des chefs d’Etat, loin de Diana.
Avec AFP.
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