Ève Gilles est devenue en quelques mois l’une
des Miss France les plus médiatisées depuis longtemps.
Originaire de Dunkerque, la vingtenaire a frappé fort en
gardant une coupe de cheveux à la garçonne. Un geste
féminin, voire féministe, fort, qui lui a valu d’être victime de
body shaming de la part d’une partie des
internautes. En ce moment, la reine de beauté, Miss France
2024, se prépare pour l’élection de Miss Monde
2025. Toutefois, elle reste relativement discrète dans les
médias.
Ève Gilles, une jeunesse dans le nord frappée par la
maladie
Née à Dunkerque, en 2003, Ève Gilles grandit parmi les siens
dans la commune de Quaëdypre. Un nom qui la fait rire encore
aujourd’hui tant les gens ne savent pas le prononcer correctement.
Celle-ci a des origines réunionnaises, par sa mère, dont
elle est très fière. Sa famille maternelle, de
facto, provient de Sainte-Marie. En outre, Ève Gilles a de la
famille à La Réunion. C’est la petite dernière après ses deux
sœurs, Lisa et Lucie.
Ève Gilles passe une jeunesse sans histoire dans le nord de la
France. Ou presque. La jeune femme, depuis ses 8 ans, est atteinte
d’une maladie peu connue. Il s’agit de dyskinésie
paroxystique. Comprendre : une maladie génétique
provoquant des mouvements involontaires ou brusques. Les
symptômes sont censés toucher plutôt les garçons d »habitude et
disparaissent en grandissant. On traite la dyskinésie comme
l’épilepsie.
Ève Gilles : son parcours exemplaire dans le monde des
Miss
Au départ, après des études de mathématiques et d’informatique,
Ève Gilles se voit bien devenir statisticienne.
Mais la vie va en décider autrement. La jeune femme présente une
certaine appétence pour le monde des Miss et les concours de
beauté. En 2023, elle met un premier pied dans le grand
bain en devenant Miss Nord-Pas-de-Calais. Elle est
également, à ce moment-là, la première dauphine de Miss
France 2023 : Indira Ampiot.
L’année suivante, Ève Gilles est élue Miss France 2024.
C’est la 94ème Miss France de l’Histoire et surtout la 4ème
originaire de Nord-Pas-de-Calais à gagner les précieuses couronne
et écharpe. Plus surprenant, c’est la première femme aux
cheveux courts à être élue en tant que Miss France. Un détail pour
vous qui toutefois veut dire beaucoup. Il a fallu attendre 2024
pour casser cette image-là. Malheureusement, cela lui a porté
préjudice…
La reine de beauté évoque sans fard un
trait de caractère fort
De fait, Ève Gilles a subi énormément de critiques et plus
largement de cyberharcèlement à propos de son apparence
physique. À commencer par ses cheveux rappelant la grande
actrice d’À bout de souffle, Jean Seberg, face à Belmondo
dans le film culte. Ève Gilles, de son côté, explique,
dans une interview, qu’elle s’est protégée de tous les commentaires
négatifs en ligne à son encontre.
Et que le Comité de Miss France fait office de
“bouclier” face à la haine 2.0 des réseaux
sociaux.
Dans une interview accordée au Parisien, en
octobre dernier, Ève Gilles revient sur une polémique liée à une
enquête portée sur des faits de harcèlement sexuel au cœur des
Miss. “Moi, j’ai toujours été ultra-protégée et très en
sécurité en étant Miss France.”, explique l’intéressé au
journal. Avant d’ajouter : “Si quelque chose ne me convient
pas, je le dis.” Celle qui va concourir à Miss Monde 2025
laisse ainsi transparaître un trait de caractère particulier mais
fort : “Par exemple, je ne suis pas tactile et je
n’aime pas qu’on me touche, même maladroitement
[…]” Vous l’aurez compris, si l’on en croit ses dires, Ève Gilles
n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ou toucher
tout court.