Éric Dupond-Moretti dans «C à vous»
Capture écran
La lutte contre le narcotrafic s’organise à l’Assemblée nationale après l’assassinat à Marseille de Mehdi Kessaci. La légalisation de certaines substances fait débat.
Faut-il légaliser le cannabis en France ? Le débat ressurgit dans la classe politique depuis l’assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant contre le narcotrafic Amine Kessaci. Sur le plateau de «C à vous», Éric Dupond-Moretti exprime ce jeudi 20 novembre son avis tranché, égratignant au passage Louis Sarkozy .
En septembre dernier, le fils de l’ancien président de la République a déclaré être «pour la décriminalisation des drogues» face à Thibaut Gauthier dans «Le Figaro La Nuit». «La vérité, c’est qu’il faut dépénaliser toutes les substances, toutes. En le faisant, on détruit le marché du deal et on libère l’individu», a-t-il ajouté le 19 novembre, sur RMC cette fois-ci.
«Cela n’a absolument aucun sens»
Des paroles qui mettent en colère Éric Dupond-Moretti. «L’héroïne à Menton», ville où Louis Sarkozy est candidat aux élections municipales, ironise-t-il dans un premier temps sur le plateau de France 5.
«Vous pensez que nos trafiquants là, si c’est légalisé, ils vont travailler à l’usine ?», s’insurge ce soir l’avocat avant d’assurer «qu’ils se tourneront vers un autre type de délinquance». «Ce que dit Louis Sarkozy, c’est le capitalisme débridé. Cela n’a absolument aucun sens», tranche Éric Dupond-Moretti.
Alors qu’il était encore ministre de la Justice, il pointait déjà du doigt la responsabilité des consommateurs de drogues. «Celui qui fume un pétard le samedi … Ce pétard a le goût du sang séché sur le trottoir. Nous parlons de 50 homicides volontaires l’an dernier. Les quelques bobos et bourgeois inconscients qui pensent pouvoir fumer du shit le samedi soir doivent s’en rendre compte», avait-il affirmé en mars 2024 sur BFMTV.