Ces 20 et 21 novembre, le pôle mécanique d’Alès accueille l’opération « Seniors au volant ». L’espace de deux jours, personnes âgées et retraités enchaîneront stages et ateliers pour se maintenir à jour sur la sécurité au volant.
« On a besoin d’un éthylotest ? Je ne savais pas. Où est-ce qu’on en trouve ? » Un peu de rappel ne fait jamais de mal en ce qui concerne la sécurité routière. Si le sujet concerne tout le monde, ce sont les personnes retraitées qui étaient en formation ce jeudi 20 novembre lors de l’opération « Seniors au volant ». Pour un jour encore, au pôle mécanique d’Alès, ils vont, par plusieurs ateliers, se remettre sur les roues. « Quand j’ai passé le permis, il n’y avait pas autant de panneaux ! », constate une retraitée.
Réviser le code de la route à tout âge.
Midi Libre – LUCAS MASSOT
Deux jours d’ateliers sur la prévention routière
Selon Joëlle Riou, directrice du CCAS et du pôle Solidarité, « on a eu assez de réservations pour tenir une semaine entière ! » L’opération, renouvelée un an sur deux depuis 2014, semble faire son petit effet. Les personnes âgées ou retraitées passent d’ateliers en ateliers, où ils peuvent se rafraîchir la mémoire et interagir avec des intervenants. « Il y a une séance axée autour du code de la route. Une formation santé, bilan auditif et visuel, gestes de premiers secours avec la Croix-Rouge. Ainsi que plusieurs ateliers avec la police municipale alésienne. »
La police municipale animait deux ateliers. Celui-ci concernait les dangers comme la prise de médicaments.
Midi Libre – LUCAS MASSOT
Des retraités intéressés et volontaires
Du côté de la Croix Rouge, les ateliers tournent autour du bilan auditif et visuel. « On ne retire pas le permis, précise Joëlle Riou. Mais cela permet d’orienter les personnes vers des spécialistes. » De plus, l’équipe au chasuble orangé, composé de Nicole, André, Christian, Nicole et Mathéo, montre les gestes de premiers secours.
Cédric, motard de la police municipale répond aux questions des retraités.
Midi Libre – LUCAS MASSOT
Cédric est un motard de la police, il vient de finir son intervention auprès de retraités très impliqués. « Ils ont posé beaucoup de questions au sujet des carrefours giratoires », s’amuse-t-il. « Ça leur permet d’avoir un contact direct avec nous. Ça leur donne une bonne image. »