Défier l’OM en sortie de trêve internationale, ce n’est pas un cadeau quand on reste sur une prestation ratée et une défaite à Metz (14e).
Sauf que Nice préfère les gros cette saison. Lille (5e), Monaco (6e), Lyon (7e), Rennes (8e) se sont tous plus ou moins cassé les dents sur l’équipe de Franck Haise.
Le grand PSG, lui, est passé tout juste à la dernière seconde. Alors pourquoi pas faire tomber le dauphin des Parisiens ce soir ?
Haise met l’accent sur les récupérations hautes
« Sur les quatre derniers jours avant la trêve (défaites contre Fribourg puis Metz), on avait perdu certaines choses, a reconnu l’entraîneur niçois ce jeudi. Mais dans les matchs difficiles, voire très compliqués, les joueurs ont été capables de faire de grandes choses. Ils ont montré la capacité de se dépasser. Il faut le garder et en même temps améliorer notre structure. »
Parti agacé de Lorraine, presque défaitiste quant à la suite de la saison, Franck Haise est revenu rasséréné par la trêve.
« J’ai coupé deux jours et demi, puis j’ai pris le temps de regarder et analyser ce qu’on peut changer. Je suis là pour faire des adaptations, mais pas me renier. On est revenu avec les joueurs sur un des aspects de notre récupération de balle collective : dans le camp adverse. On manque de coordination, d’intensité dans les récupérations hautes, les chiffres le prouvent. »
« On doit être plus forts »
Carlos n’est pas Guessand ou Laborde, Moffi non plus, le groupe niçois a perdu en qualité cet été à l’égard d’un OM ambitieux en Ligue des champions, « qui aime avoir le ballon. C’est une excellente équipe qui peut être capable de vous aspirer », confirme Haise.
Avant de se recentrer sur les siens. « Il n’y a pas de raison factuelle qui doit nous empêcher d’avoir cette volonté d’engager des pressings hauts, du contre-pressing, d’être meilleurs dans notre structure. Il y a une intensité dans les duels à mettre, on doit être plus forts. »
La Populaire Sud attend des guerriers plus qu’une victoire
C’est aussi le message que des membres influents de la Populaire Sud ont fait passer au vestiaire, ce jeudi.
De l’aveu de toutes les parties, la rencontre a été positive à la veille du 40e anniversaire des Ultras.
Abdi, Diop et Clauss ont montré du caractère dans le discours, à confirmer dans l’attitude ce soir sur le pré.
La Pop’ veut voir des guerriers, que ça gagne ou pas. C’était l’état d’esprit du Ray, le berceau du mouvement Ultra niçois.
Et la condition pour qu’il y ait communion ce soir à l’Allianz entre des supporters, une équipe et un coach qui arborait leur maillot ce jeudi en conférence de presse.
« C’est un clin d’œil important, un petit geste pour les remercier d’être là depuis si longtemps, au-delà des mes dix-huit mois. Quarante ans qu’ils sont là, ce n’est pas anodin ».
Un club qui fête ainsi ses Ultras non plus.