Elle succède à la Danoise Victoria Kjær Theilvig. Fátima Bosch, Miss Mexique, âgée de 25 ans, a été élue Miss Univers 2025 ce vendredi 21 novembre à Pak Kret (Thaïlande) lors de la 74e édition du concours. Miss Thaïlande et Miss Venezuela ont été respectivement sacrées première et deuxième dauphines de la compétition. Fátima Bosch l’a emporté face à 120 concurrentes dans le concours autrefois propriété de Donald Trump, et aujourd’hui possédé par un groupe thaïlandais depuis 2022.
La France a longtemps retenu son souffle. Miss Guadeloupe Ophély Mézino a été sélectionnée dans le top 12. La mannequin de 26 ans, première dauphine Miss France 2019 et Miss Monde 2019, était venue pour « kiffer », avait-elle déclaré. Pari réussi !
Miss Guadeloupe Ophély Mézino a été sélectionnée dans le top 12. (Photo by Lillian SUWANRUMPHA / AFP)
Même si elle ne monte pas sur la première marche du podium, la Française Ève Gilles réalise elle aussi une belle performance en intégrant le top 30. L’ancienne Miss Nord-Pas-de-Calais et Miss France 2024 égale le classement d’Indira Ampiot l’an dernier, même si elle n’est pas parvenue à se hisser dans le top 12.
Les autres Françaises en lice
De leur côté, Célya Abatucci pour la Martinique et Nourya Aboutoihi pour Mayotte ne sont pas parvenues à se qualifier pour le top 30 de la compétition. Même résultat pour la Franco-Bulgare Gaby Guha, qui participait en tant que Miss Bulgarie.
Les costumes nationaux, un défilé capital
Avant la cérémonie de cette nuit, ces 121 reines de beauté avaient enchaîné les épreuves tout au long de la semaine, entre défilé en costume national et entretiens avec le jury. Ève Gilles avait notamment séduit le public grâce à son armure argentée qu’elle concevait comme un hommage à Jeanne d’Arc, une « guerrière pour la paix ». Les candidates à la couronne étaient depuis plus de trois semaines en Thaïlande pour participer à cette élection qui a notamment été émaillée par un incident entre un membre de l’organisation et Miss Mexique, Fatima Bosch.
Depuis 2024, Miss Univers a aboli de nombreuses règles pour les participantes : plus question d’âge limite pour représenter son pays, ni interdiction d’avoir des enfants. Ainsi après la Maltaise Beatrice Njoya l’an dernier, deux femmes de plus de 40 ans participaient également au concours, Miss Bonaire et Miss Rwanda. Nicole Visser Peiliker (Bonaire) a échoué à passer le cut du top 30, au contraire de Solange Keita (Rwanda), recalée quant à elle aux portes du top 12.