GRAND RÉCIT – Portée par une lecture biaisée de la période coloniale et longtemps facilitée par l’indulgence de Paris, la haine antifrançaise sert, depuis l’origine, de colonne vertébrale à l’État algérien.

Cet article est extrait du Figaro Histoire « La fin de la République romaine. Des Gracques aux Ides de mars», qui sera en kiosque le 3 décembre.

«La fin de la République Romaine»
Le Figaro Histoire

Frédéric Pons est journaliste, grand reporter, enseignant à l’ICES (Institut catholique d’études supérieures) et membre de l’Académie des sciences d’outre-mer.

Libre ! Boualem Sansal a pu rentrer, le 18 novembre, en France, grâce à la médiation du président allemand auprès des autorités algériennes. Célébrée à l’Élysée comme un succès diplomatique et le signal d’une sortie de crise, la « grâce » accordée par le président Abdelmadjid Tebboune à l’écrivain franco-algérien, au terme d’une année de détention arbitraire qui s’apparentait à une prise d’otage par un État souverain, est à coup sûr une étape marquante du bras de fer qui oppose, depuis de longs mois, la France à l’Algérie. Elle n’en marque pas le terme. D’abord, parce que le Français Christophe Gleizes, arrêté sans plus de raison le 28 mai 2024 et condamné absurdement à sept ans…

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