Dans sa robe dorée accompagnée de la garde Républicaine sur le pont des arts devant l’Académie française, Aya Nakamura avait offert aux spectateurs du monde entier un grand moment lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Un joli pied de nez à ses détracteurs qui s’était opposé à sa présence. 

Âgée de 30 ans et mère de deux filles, la chanteuse a su créer son propre univers avec son lexique si singulier, celui de son quotidien, comme elle l’assurait au micro de RTL, en 2019. Des mots français, africains et l’argot de son quartier d’Aulnay-sous-Bois. Elle grandit en Seine-Saint-Denis avec ses quatre petits frères et sœurs. Née au Mali, elle n’était âgée que de quelques mois lorsqu’elle est arrivée en France, avec ses parents. Sa mère était vendeuse et son père barman à l’aéroport Charles-de-Gaulle. 

Un gigantesque « patchwork »

Dès ses 14 ans, l’interprète de Djadja ou encore Pookie, écrit ses premières rimes. Elle bouscule les codes et assume son caractère. Certaines de ses expressions comme « Y’a R » (« Il n’y a rien ») ou « T’as dead ça » (« Tu assures grave »), sont même passées dans le langage courant. Aya Nakamura s’amuse avec les mots, mais aussi avec la musique. Elle va chercher ses inspirations dans différents styles : antillais, latino ou encore R’n’B. 

Elle est l’artiste francophone la plus écoutée à l’étranger. Celle que ses fans surnomment la « Queen » fait de sa musique, un gigantesque « patchwork », technique de couture consistant à assembler plusieurs morceaux de tissus différents. Une technique logique puisqu’elle a fait des études dans la mode. Aya Nakamura ne ressemble à personne et personne ne lui ressemble.

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