L’OL se veut rassurant et ambitieux pour l’avenir avec sa bonne gestion. Mais les spectres du passé sont bien présents et John Textor a largement de quoi faire trembler le club lyonnais.

Le mois de décembre ne sera pas forcément celui des cadeaux à l’Olympique Lyonnais. Le passage devant la DNCG sera encore chaud, même si les craintes de voir les sanctions de l’hiver dernier être de nouveau prononcées, sont mesurées. La santé économique de l’OL s’améliore, mais tout est très loin d’être réglé. C’est le message qu’a tenu à faire passer Michael Gerlinger, le directeur général du club rhodanien.

« Notre trésorerie est positive. Notre masse salariale comme nos investissements ont nettement baissé, tandis que nos revenus augmentent. Michele Kang fait un travail de fond auprès d’entrepreneurs et de partenaires, qui retrouvent de l’enthousiasme pour ce nouvel OL », a lancé dans Le Progrès le dirigeant lyonnais. En effet, la masse salariale a, comme demandé par la DNCG chuté de quasiment 40 % et les investissements ont été coupés en deux. 

De gros efforts mais qui sont encore tributaires de « l’ouragan Textor » comme le décrit Le Progrès. Pour le quotidien régional, des menaces pèsent en permanence sur l’OL en raison du train de vie mené par l’Américain et de ses méandres économiques entre ses différents clubs. 

Difficile d’y voir clair avec Textor

« Les mouvements de fonds dans les différentes entités du groupe de multipropriété forment toujours un sac de nœuds complexe à dénouer. Tandis que l’Américain joue très gros s’il n’obtient pas gain de cause en appel devant la justice britannique, qui l’a contraint en octobre à verser plus de 90 M$ au fonds américain Iconic, pour avoir manqué à ses obligations après le rachat de l’OL », avance Le Progrès, qui comme beaucoup a bien du mal à savoir quelles peuvent être les conséquences d’un écroulement de la situation de John Textor pour l’Olympique Lyonnais.