Par

Emilien Jacques

Publié le

21 nov. 2025 à 14h04

Dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant (le 20 novembre) et de celle pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre), la commune de Saint-Jacques-sur-Darnétal, près de Rouen, organise, une matinée de sensibilisation sur ces deux thématiques sous l’angle du numérique, pour un « internet sans violence »

Prévenir les dangers d’internet

Ce sont deux conseillers numériques que la commune a conviés pour venir aborder la question des risques que comporte l’utilisation d’internet, en particulier chez les jeunes utilisateurs. Yoan Touzet et Smaïl Chamarih participent régulièrement à des temps d’information et de sensibilisation sur le sujet, dans les écoles et autres structures du département. Ces deux professionnels avertissent sur les multiples formes de danger auxquels s’exposent les enfants et adolescents, sur les réseaux sociaux par exemple, et qui peuvent avoir un lourd impact sur leur santé mentale, voire physique.

Repérer les cyberviolences

L’enjeu de cette rencontre entre les deux invités et les habitants est de partager les bons réflexes pour identifier ce qu’on appelle les cyberviolences et savoir lorsqu’un enfant en est victime. Parmi elles : le cyberharcèlement, dont les conséquences gravissimes qu’il peut engendrer ont déjà été constatées. « On vient montrer le processus d’un cyberharcèlement et expliquer les signes qui peuvent être alarmants », explique Smaïl Chamarih. Des clés de compréhension destinées aux parents parfois démunis face aux comportements de leurs enfants sur internet.

Les femmes particulièrement exposées

Les deux professionnels du numérique parleront également du cadre conjugal dans lequel interviennent souvent ces cyberviolences. En effet, Smaïl Chamarih rappelle que « 60 % des victimes de cyberviolences sont des femmes et des jeunes filles ».

Emprise psychologique, harcèlement, divulgation de photos intimes, surveillance via des logiciels espions ou traceur GPS, sont autant de formes de violences sexuelles et sexistes que subissent les femmes sur internet. Comment se protéger face à ces comportements est une question centrale : « On apprend les termes techniques pour pouvoir porter plainte », cite en exemple Smaïl Chamarih.

Une commune engagée

Cette matinée du 22 novembre à Saint-Jacques-sur-Darnétal s’annonce donc enrichissante et nécessaire, et démontre une nouvelle fois l’investissement de la municipalité sur les enjeux sociétaux majeurs. « Notre commune est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants », insiste Malika Dranguet, adjointe à la culture, qui rappelle notamment la venue il y a un an, à l’Entre-Seine, de Rachid Lamara, auteur du livre Il a tué ma mère.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Internet sans violence : samedi 22 novembre, de 10 h 30 à 12 h à la salle l’Entre-Seine. Gratuit.

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