La scène avait valeur de symbole. C’est au pied d’un modèle grandeur nature de l’atterrisseur Argonaut, dans le hangar Luna du Centre des astronautes de l’agence spatiale européenne (ESA) près de Cologne, en Allemagne, que Thales Alenia Space Italy (Tasi) a présenté ses partenaires industriels pour l’engin dont le contrat de développement avait été signé en janvier 2025. Ce décor matérialise la vision européenne : dans moins de cinq ans, un engin de 6 mètres de haut et 10 tonnes au décollage devra déposer 1,5 tonne de fret sur la surface lunaire. Avec une précision visée d’environ 250 mètres pour la première mission, appelée à s’améliorer progressivement jusqu’à atteindre 100 mètres, voire moins, lors des vols ultérieurs.
Au-delà de la prouesse technique, c’est un enjeu géopolitique maje…
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