Lancé en 2017 avec une enveloppe de 700 millions d’euros, le Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) s’est peu à peu étoffé pour atteindre 1,1 milliard d’euros entre 2017 et 2025. Un investissement dont la Cour des comptes peine aujourd’hui à cerner les résultats concrets.

Alors que l’examen du projet de loi de finances pour 2026 se poursuit à l’Assemblée nationale, l’exécutif se demande comment sortir par le haut de l’impasse budgétaire. D’autant que certaines promesses emblématiques n’ont pas été tenues, au premier rang desquelles la suppression de 3000 emplois dans la fonction publique d’État, réclamé par François Bayrou en avril dernier. Alors même que Bercy assurait encore cet été vouloir mettre fin à la croissance des effectifs publics – un million de nouveaux agents en vingt-cinq ans -, la Cour des comptes pointe le résultat décevant du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP), dans un rapport publié mi-novembre. Un programme à 1,1 milliard d’euros qui devait justement permettre d’économiser certains postes de fonctionnaires.

Créé en 2017 comme une des composantes du «grand plan d’investissement» promis par Emmanuel Macron pendant sa campagne, le dispositif promettait monts et merveilles : «un euro d’économie pour un euro investi…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Le Figaro

Black Friday

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous