La saignée a débuté à l’été 2024 avec la fermeture du Comptoir des cotonniers, depuis remplacé par l’opticien Jimmy Fairly. Depuis, les départs se sont enchaînés : Antonelle (anciennement Cop.Copine), la lingerie Etam (remplacée par l’enseigne discount Normal), Intimissimi, la boutique de chaussures La Romanaise (qui a déménagé sous les arcades de l’Hôtel de Ville), Claire’s, Tezenis (ex-Eram), Générale d’Optique et Princesse tam tam en août dernier.

Pimkie tire définitivement sa révérence en mars

Au 4 de la rue, Pimkie s’apprête à baisser le rideau définitivement en mars prochain, comme l’ont confirmé des employées cette semaine. L’enseigne de prêt-à-porter féminin avait déjà fermé ses points de vente de Villars et Centre Deux fin 2023, lors d’un vaste plan de restructuration. Récemment, la marque a de nouveau fait parler d’elle en annonçant un partenariat controversé avec le géant chinois de l’ultra fast fashion, Shein.

Mais pour les salariées stéphanoises, les véritables raisons de cette fermeture sont locales : « Le centre-ville est mort ! Tout ferme… Depuis que Steel a ouvert, la fréquentation, et donc forcément le chiffre d’affaires, n’a fait que baisser. Et franchement, les places de stationnement gratuites le week-end, ça n’a absolument rien changé pour nous. » explique t’on dans les colonnes du Progrès ce vendredi.

Jules également menacé de départ

Pimkie ne sera probablement pas la seule enseigne nationale à déserter le centre dans les prochains mois. Selon nos informations, le magasin Jules, situé au 8 place de l’Hôtel-de-Ville, pourrait également fermer en mars. En fin de bail, l’enseigne de prêt-à-porter masculin (également présente à Centre Deux et Villars) rechercherait des locaux plus spacieux et s’intéresserait au centre commercial Steel. Cette information reste toutefois à confirmer, l’enseigne traversant elle aussi des difficultés au niveau national.

La question du redynamisme commercial du cœur de ville stéphanois reste plus que jamais d’actualité, alors que les cellules vides se multiplient dans la rue Gambetta et la rue du Général-Foy, transformant progressivement ces artères autrefois animées en vitrines de la crise du commerce traditionnel.